Digital Society Forum

Travaux liés au DSF

Quand le numérique augmente notre humanité #DSF #RevueDuNet

Le Ven 15 déc 2017

Robot love

Laurence Devillers expose son point de vue sur les robots thérapeutiques, cette semaine, dans nos colonnes, et insiste sur la complémentarité homme-machine pour tirer au mieux partie de ces évolutions. A quelques jours de la table ronde organisée autour de “La santé à l’heure du numérique, y a-t-il encore un médecin dans la salle ? ”, c’est l’occasion de faire un focus sur les questions d’empathie envers les machines et plus largement le bonus en humanité dont peut nous faire bénéficier les technologies, selon l’usage que nous en faisons !

> Synthèse de veille : article à lire sur le site du DSF
 

 

Atelier #DSF à Dijon sur l'engagement citoyen à l'heure du numérique

Le Mar 12 déc 2017

> eReportage, live-tweet, interviews

 

L'appropriation des technologies #RevueDuNet #DSF

Le Ven 08 déc 2017


Les temps modernes - Charlie Chaplin - 1963

> Article sur le site du DSF

Cette semaine, nous publions un entretien avec Cynthia Fleury qui illustre les sujets abordés dans notre dossier Santé et Numérique. La philosophe et psychanalyste aborde notamment la question de l’appropriation des technologies  : une étape trop souvent sous-estimée qui implique pourtant la coordination de toutes les parties prenantes du projet. Ce sujet nous amène à aborder la question de notre rapport à la technologie, la machine et notre adaptation réciproque pour écrire le récit de notre émancipation dans les mondes numériques, comme l’évoque Nils Aziosmanoff dans l’édito de la dernière Revue du Cube  !

De l’automatisation des relations… à notre propre automatisation


A force d’être en relation avec des robots dans nos échanges électroniques, aurions-nous adopté les mêmes codes qu’eux ? Pour la psychologue Liraz Margalit, responsable de la recherche comportementale chez Clicktale, nous avons clairement tendance à automatiser certaines de nos relations, tout en recherchant à faire passer un message plein d’humanité ! En remerciant automatiquement un nouvel abonné à son compte tweeter ou en programmant des messages à ses contacts Linkedin pour les féliciter de leur nième année en exercice à leur poste par exemple. 
Sommes-nous en train d’être reprogrammés par les machines ? Selon Evan Selinger et Brett Frischmann, auteurs de “Re-engineering Humanity” , “il nous faut une méthode pour comprendre la valeur des dynamiques relationnelles qui se tissent entre machines et humains. Pour cela, si on mesure l’humanité des machines, il nous faut en regard tenter d’évaluer quand et comment nous nous comportons comme des machines.“ 

Quand la technologie met le design dans tous ses états


Entre la technologie et les usages, le designer joue un rôle crucial pour faciliter son appropriation. A l’interface entre le réel et le virtuel, il questionne les limites d’utilisation d’une technologie, dans un processus qui passe parfois par une démarche de hacking pour intégrer toutes les dimensions du dispositif, ouvrir de nouveaux champs et les détourner ! 
Vaste discipline qui s’intéresse à tous les objets de notre quotidien, le “design numérique” est défini sur Wikipedia  comme “l’application des processus innovant du design sur les produits et services issus des technologies de l’information et de la communication. […] Ce nouveau design s’inscrit dans les enjeux majeurs de la conception de services : créer de la relation, de la simplicité, du désir, de l’appropriation et des pratiques possibles.” 
Son application dans le domaine du soin prend ainsi toute sa dimension ! 

Réussir le virage de la santé numérique : 6 acteurs incontournables


Le déploiement des outils et services de santé numérique nécessite de mobiliser de multiples acteurs pour en garantir le succès comme le rappelle cet article du média québécois esanté-communication : 
Située au confluent d’une triple transformation (CNOM, 2015), la santé numérique repose sur des changements d’ordre : 
> sociologique, qui s’incarnent notamment par l’empowerment du patient; 
> technologique avec la croissance exponentielle d’innovations tels que capteurs, objets connectés, appareils mobiles intelligents; 
> politico-économique, essentiellement centrés sur la recherche de solutions pour optimiser la qualité et l’efficience des systèmes de santé. 
Dans ce contexte, on peut donc s’attendre à ce que les besoins, attentes et objectifs visés par l’implantation de la santé numérique varient selon les perspectives de différents acteurs clé tels que, en tout premier lieu, patients et soignants, mais également décideurs, assureurs, investisseurs et hôpitaux/réseaux de santé.
” 

Tendances et perspectives sur les médias sociaux par Fredéric Cavazza


C’est la fin de l’année, l’heure des bilans et perspectives. Celui de Frédéric Cavazza, expert des usages numériques et de la transformation digitale propose une photographie du web mettant en relief ses principales évolutions. En voici les points saillants : 
> Facebook et Google engrangent 77% des revenus publicitaires sur la toile 
> Les applications de messagerie sont plus populaires que jamais 
> 38% des entreprises déploient actuellement leur chatbot 
> la vidéo est devenue LE format de référence des médias sociaux 
> GIFs et stories se généralisent 
> La data devient un enjeu économique majeur 
> Une augmentation de la mobilisation des micro-influenceurs et ambassadeurs 
> Une prolifération des fake news qui conduit les citoyens à se méfier des médias… et à se tourner vers les sources d’informations alternatives, celles-là mêmes qui sont à l’origine des fake news 
> La nouvelle génération A aux usages totalement différents de la précédente 

Baromètre du numérique 2017 : entre omniprésence et fractures


Autre bilan, celui du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie)  qui a pour objectif d’identifier les progrès et fractures dans les usages du numérique pour orienter la politique de l’Etat. 
Nous y apprenons que nous sommes toujours plus nombreux à nous connecter à internet chaque jour (76%), à acheter en ligne (61%), à être équipé d’un smartphone (73%) … mais que dans le même temps, un tiers des français sont peu à l’aise devant un ordinateur. L'accompagnement des acteurs qui oeuvrent à la résorption de la fracture numérique doit être un objectif prioritaire pour le gouvernement. 

Découvrez toute la veille du DSF dans notre Scoop it  !

 

Ecologie et Numérique : l'équation impossible ? #RevueDuNet #DSF

Le Ven 10 nov 2017

> Veille et rédaction du billet pour le Digital Society Forum

 

Bigdata & Santé : notre vie privée convoitée ! #RevueDuNet #DSF

Le Ven 27 oct 2017

Les données de santé sont partout ! Au creux des réseaux sociaux, à votre poignet pendant votre footing, dans les capteurs de votre maison, chez votre médecin, à l’hôpital … des acteurs de toute nature s’intéressent à nos paramètres les plus intimes. Quelles limites juridiques mettre en place alors que dans peu de temps c’est le séquençage ADN qui va être à la portée de tous ?

> Article original sur le site du DSF

La fièvre des données de santé

Que ce soit du côté des géants du web qui rejoignent de gros acteurs de la santé ou dans le champ de l’innovation avec, en 2016, la création de plus de 7500 startups esanté dans le monde (selon une étude réalisée par l'incubateur StartHealth), les données de santé représentent un nouvel eldorado ! Avec le développement des objets connectés, le volume de données explose. Comme le diagnostiquait Olivier Ertzscheid dès 2009 : l’homo-numericus est en passe de devenir « un document comme les autres, c'est-à-dire indexable, découpable, calculable, monétisable ». La question de l’accès ouvert à ces données dans le respect de la vie privée est un défi majeur. En France, un Système national des données de santé (SNDS) est entré en vigueur le 1er avril 2017. « Unique en Europe, voire au monde, le SNDS constitue une avancée considérable pour analyser et améliorer la santé de la population », estime-t-on au ministère de la Santé.

Cancer et Open Big data : un nouveau moyen de prévention

Depuis 2015, le laboratoire Roche et La Paillasse se sont associés pour développer le projet Epidemium qui élabore de nouveaux modèles prédictifs, en croisant des données, pour mieux comprendre l'épidémiologie des cancers. 680 personnes y ont participé : statisticiens, informaticiens, spécialistes du data mining et spécialistes du cancer. Avec l’expertise de la CNIL pour valider que les modes d’exploitation des data se développent dans le respect de la vie privée des individus observés. Au delà de la performance, les représentants de Roche soulignent qu’ils font la preuve que « l'innovation ouverte et le Big Data ne sont pas l'apanage exclusif des Gafa »

« Dans les maisons, le séquenceur ADN pourrait devenir le prochain appareil connecté »

Trois acteurs de la recherche génétique se risquent à prédire les grandes mutations à venir dans le secteur médical. Le séquençage ADN à la portée de tous est un paramètre majeur dans la transformation des services de santé. Le cancer pourra, par exemple, être dépisté plus facilement en identifiant les mutations de l’ADN à partir d’une simple goutte de sang. Toute substance pourra être analysée : eau, air, nourriture, excréments … Une mine d’informations qui intéressera autant les laboratoires que les services de police !

Que pensent les Français du recours à la technologie pour la santé ?

L’Observatoire Cetelem a enquêté sur la confiance qu’accordent les français à l’e-santé. Meilleure coordination des services de santé, moins de déplacements, lutte contre les déserts médicaux, développement de la télémédecine : les français y sont favorables. Mais attention aux données, la confiance envers les nouveaux services esanté n’est pas encore gagnée ! "Si les sondés se montrent très enclins à partager leurs données avec leur médecin (91%) ou leur pharmacien (71%), ils le sont moins en ce qui concerne des mutuelles (47%) ou des entreprises offrant des services de e-santé (24%). Une opinion qui s'explique notamment par le fait que près de la moitié des Français (52%) considèrent que la collecte et l’utilisation des données dans ce domaine ne sont pas suffisamment encadrées par la loi."

Les paradoxes du big data en santé

Quel statut juridique pour les data produits par nos objets connectés ? Nous ne sommes pas dans le régime strict de protection comme peuvent l’être les données produites dans les institutions médicales. Avec l’arrivée de nombreux acteurs privés sur le marché du bien-être et des services de santé, le chantier de la confiance dans l’usage des données est ouvert ! Certains évoquent la BlockChain pour garantir une traçabilité fiable des usages. Nathalie Devillier, Professeur de droit à la Grenoble École de Management (GEM) fait le point sur ces zones de flou entre intérêt public et vie privée avec des acteurs de toute nature.

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Patients, médecins et machines : un trio qui fait bons méninges ? #RevueDuNet #DSF

Le Ven 13 oct 2017

Effectuer des consultations à distance avec des chatbots, développer des centres de télémédecine dans les territoires sous-médicalisés, transformer les temps de visite médicale grâce à des procédés d’auto-diagnostic, améliorer les parcours de soin dans un hôpital hyperconnecté : la machine et les intelligences artificielles font leur entrée dans le domaine de la santé. Reste à savoir si la relation humaine entre le médecin et son patient va gagner en qualité ou être écrasée par des objectifs de rentabilité ?

> Article original sur le site du DSF

Demain, la médecine sans médecins ?

Dans le cadre des rencontres Next 30 « Quels mondes pour demain » initiées par la Fondation Groupe EDF, Benoît Brouard, “père” du chatbot médical Vik Sein, débattait avec la psychanalyste Cristina Lindenmeyer sur l’avenir de l’acte médical à l’ère des machines et intelligences artificielles. Selon son créateur, Vik présente l’avantage de permettre au patient de s’informer en profondeur au sujet de sa maladie, allant même jusqu’à poser des questions qu’il n’aurait pas formulées en direct à un médecin. Le médecin intervient ainsi dans la relation au delà de l’aspect informatif et Benoît Brouard prend le pari que c’est pour lui l’occasion de réinvestir la relation humaine. La psychanalyste alerte cependant sur les rapports affectifs que le patient, en état de faiblesse, peut développer avec la machine. Nous entrons là en terrain inconnu et les conséquences sur la vie privée et les données de santé sont particulièrement sensibles.

2018, année de la télémédecine ?

Les territoires français sous-médicalisés (par manque de budget ou de ressources humaines) ont fait l’objet d’expérimentations de systèmes de télémédecine mais les résultats ne sont pas concluants. La Cour des Comptes alerte : “le nombre d’actes de télémédecine représenterait actuellement moins de 0,5 % des consultations dispensées, alors que les pouvoirs publics ont dépensé entre 2011 et 2015 près de 115 M€ à leur développement.” Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2018, le gouvernement veut favoriser l’acte télémédical en l’incluant dans les actes remboursés par l’Assurance Maladie et allouer un budget permettant de mettre en place les équipements nécessaires. A suivre !

E-santé : immersion dans les consultations de demain

Et si le cabinet de consultation médicale du futur ressemblait à un Apple Store ? A San Francisco, c’est ce que propose Adrian Aoun, fondateur de la start-up Forward. Son crédo : optimiser le temps du patient et du médecin en mettant en place un diagnostic en salle d’attente avec tablette, scanner et autres capteurs. Ainsi, à la consultation, le médecin est en possession d’éléments qu’il interprète avec l’assistance d’une intelligence artificielle. L’aspect administratif laisse place à la relation humaine. Mais la France n’est pas en reste, à en juger par les projets de parcours de soins de l’hôpital de Lens ou la chambre connectée du Centre Hospitalier Intercommunal Castres-Mazamet.

Les promesses de l'intelligence artificielle en médecine examinées par la mission Villani

Cédric Villani remettra un rapport en janvier 2018 comprenant des recommandations pour fixer les axes d'une stratégie publique pour l'intelligence artificielle. Ces travaux prennent la suite du plan #FranceIA lancé par le précédent gouvernement. Il avait réuni plus de 500 chercheurs, entrepreneurs, universitaires au sein de groupes de travail qui avait émis une soixantaine de recommandations pour mettre en valeur et développer la filière française de l'intelligence artificielle. La médecine prédictive, l'aide au diagnostic, la détection de tumeurs : les applications de l'IA dans la santé sont prometteuses. Le domaine médicale est affiché comme prioritaire dans les ambitions du gouvernement.

L'intelligence artificielle, un savoir-faire français ?

La France n’est pas que le pays de la gastronomie et de la mode, c’est aussi celui des mathématiciens qui savent manipuler des algorithmes !” Damien Gromier, président de #FranceIsAI souligne l’importance de maîtriser les technologies de l’intelligence artificielle alors qu’elles disruptent tous les secteurs d’activité traditionnels. Selon lui, la prochaine étape doit consister à rapprocher le monde des startups avec celui des chercheurs universitaires pour créer de nouveaux services et produits qui pèsent sur la scène internationale. Le langage des algorithmes s’impose dans tous les domaines. La nouvelle génération doit s’en emparer pour accéder aux métiers de demain.

Quelle place pour le numérique au sein de la cellule famille ? #DSF #Atelier

Le Ven 06 oct 2017

Le Digital Society Forum posait ses kakémonos à l'Espace Jeunes des Hauts de Chambéry le 3 octobre qui accueillait les participants à l'atelier dédié aux questions qu'on se pose en famille au sujet du numérique.

Après une introduction d'Anne-Sylvie Pharabot, sociologue au département SENSE des Orange Labs, les participants étaient invités à échanger sur leurs points de vue, expériences et souhaits autour du sujet.

Dorie Bruyas (Fréquence Écoles) et Géraldine Meyer (Atelier Numérique de la Médiathèque de Cognin) étaient grands témoins. Attentives aux échanges, elles nous ont livré leurs point de vue en réaction aux échanges entre les participants.

En mission eReportage pour le Digital Society Forum, j'ai couvert l'événement sur les réseaux sociaux.

Retrouvez, ci-dessous,

> les réactions à chaud d'Anne-Sylvie Pharabod et Dorie Bruyas

> un mot d'Isabelle Vanhese, coordinatrice des acteurs partie prenantes de l'événement Connectons-nous ! qui se tiendra à Chambéry le 21 octobre 2017.

> les dessins du live-sketcher Dadou !

> le récit de la rencontre en images et en tweets

Atelier Ecrans et famille : parlons-en ! - Les dessins de Dadou

 

#VEILLE #DSF

Le Ven 15 sept 2017

Suivez la veille du DSF sur Scoopit !

 

Le numérique rend-il cosmopolite ? #Atelier #DSFdiasporas

Le Mer 28 juin 2017

Superbe atelier du DSF mardi 27 juin qui a réuni des personnalités de haut vol autour de la question du cosmopolitisme à l'heure du numérique : Quelles nouvelles mobilités trans-frontalières ? Quelles dynamiques diasporiques ? Présence, absence : la connexion permanente redéfinit les relations et fait de nous tous des citoyens connectés à de multiples cultures.

Après un mot de Jack Lang et Christine Albanel,
Table Ronde animée par Audrey Pulvar, avec Dana Diminescu, Adbulaye Niang, Nabil Bayahya
Suivi d'une conversation collective avec Alain Mabanckou

Retour en images et en tweets

 

#DSF #RevueDuNet Diasporas Connectées : les liens au delà des frontières

Le Ven 07 avr 2017

#DSF #RevueDuNet La nouvelle donne de l’apprentissage à l’ère du numérique

Le Mer 22 mars 2017

#DSF #RevueDuNet #TransfoNum : la nouvelle donne de l’organisation du travail

Le Mer 01 mars 2017

#DSF #RevueDuNet La santé connectée à nos données (très) personnelles

Le Ven 17 fév 2017

#DSF #RevueDuNet Emploi, travail, attention : les mutations se poursuivent

Le Jeu 12 jan 2017

L'impact de l'IA sur l'emploi > Atelier #DSF

Le Mer 12 oct 2016

Le World Forum fait étape à Grenoble. Pour cette troisième destination, l'atelier du DSF s'intéresse aux impacts de l'intelligence artificielle sur la gestion des compétences au sein de l'entreprise. Beaucoup de participants pour échanger sur le sujet et formuler des propositions, avec les éclairages du sociologue Christian Warocquier, du philosophe Thierry Ménissier et du professeur d'informatique Marie-Christine Rousset.

La robotisation et la diffusion de l’intelligence artificielle dans les modes de production font craindre une diminution du besoin en travail humain. Dans l’hypothèse d’une confirmation de ce scénario, comment accompagner les reconversions induites et la redistribution de l’activité afin qu’une partie de la population ne soit pas exclue de l’accès au travail et aux droits afférents ? Comment conduire le changement pour une réorganisation responsable ? 

Retour en images et en tweets

> Lien vers l'article sur le site du DSF

 

Nos naissances, vies et morts numériques #RevueDuNet #DSF

Le Lun 03 oct 2016

Interview de Francky Trichet #NantesDigitalW #DSF

Le Lun 26 sept 2016

Le travail nouvelle génération #RevueDuNet #DSF

Le Ven 16 sept 2016

L'attention, une denrée rare à cultiver #RevueDuNet #DSF

Le Lun 05 sept 2016

Vite ! Ralentissons ! #RevueDuNet #DSF

Le Ven 08 juil 2016

#RevueDuNet #DSF : Extension du domaine de créativité #FanPower

Le Jeu 16 juin 2016

#Atelier #DSF "Travail & Numérique" à Chalon-sur-Saône

Le Lun 23 mai 2016

E-reportage en images, tweets, vidéos, interviews

 

Revue du Net : Partager la culture pour augmenter la démocratie

Le Jeu 12 mai 2016

Le web au service des exilés #RevueDuNet #DSF

Le Ven 29 avr 2016

La data en question : Atelier du DSF au Forum d'Avignon, à Bordeaux

Le Jeu 31 mars 2016

 

Dsf bordeaux

#SuperDemain : maîtriser notre avenir numérique

Le Sam 19 mars 2016

L'article sur le site du DSF

#SuperDemain (photo Nicolas Oppenot)

Retour sur l'événement qui a rassemblé tous les acteurs dédiés aux cultures numériques, aux médias et à l'éducation dans la région Rhône-Alpes / Auvergne.

Super Demain se veut un événement positif autour de nos usages du numérique. Pour la co-directrice de Fréquence Ecoles, Dorie Bruyas, c'est une "fête/forum" dans laquelle on retrouve des conférences, des infographies originales, des acteurs innovants et des ateliers. Le tout dans une ambiance "fun" pour s'approprier positivement cet univers et envisager l'avenir en maîtrisant mieux ses pratiques. 

Elle nous en dit plus dans cette interview : 

 
 

Tour d'horizon en images et en tweets


 

 

Entretien avec Yann Leroux

Le Mer 09 déc 2015

Sur le site du DSF

"Avec les jeux vidéos, on apprend en faisant"

Yann Leroux "croqué" lors de l'atelier du DSF à Casablanca, le 10 juin 2015

Yann Leroux  est, comme il l'indique sur son site , psy, geek et explorateur des mondes numériques. 
Tombé dans les jeux vidéos quand il était petit, tel Obelix, il n'a cessé de pousser la porte des mondes numériques qui pouvaient s'offrir à lui. 

"Dès qu'il y a écrit "inscrivez-vous" pour tester un service, je le fais ! 
La forêt du Congo pour moi c'est ça : les mondes numériques."
 

Puis il a abordé le sujet dans un cadre professionnel et s'est rendu compte qu'en prenant le temps d'observer les enfants dans leurs pratiques vidéo-ludiques, on décelait beaucoup d'éléments de compréhension sur leurs modes de fonctionnement. 

Nous l'avons invité à être grand témoin d'ateliers du DSF sur les nouvelles formes d'apprentissage (à Bordeaux et à Casablanca). Dans cet entretien au téléphone, nous revenons sur ces moments d'échange et sur le rôle du jeu vidéo comme outil d'apprentissage. 

 

> Quelques verbatim issus de notre entretien 

"Quand on parle des mondes numériques, on parle de mondes glauques, à la big brother, avec une surveillance totale. Ca existe, mais ce n'est pas le fait des Digiborigènes qui eux sont plutôt ouverts, c'est plutôt le fait des puissants et des états qui ont toujours tendance à se transformer en appareil de surveillance à chaque fois qu'ils s'approchent d'un dispositif numérique." 

"Depuis la préhistoire on apprend de la même façon. Les jeux vidéos ne permettent pas d'apprendre de façon nouvelle. Ce qui est caractéristique avec les jeux vidéo c'est qu'on apprend en faisant des choses. Alors que le modèle que l'on utilise de ce côté-ci de la planète c'est qu'on commence à apprendre et ensuite on fait des choses." 

"Dans un jeu vidéo, les apprentissages sont guidés de façon continue. Vous êtes renseignés à chaque instant sur votre progression. C'est un très grand facilitateur. D'ailleurs, on ne compte pas ses efforts. L'apprenant est intrinsèquement amené à aller vers le jeu vidéo, et à passer beaucoup de temps à faire quelque chose de difficile pour enfin le maîtriser. Car pour apprendre, il ne suffit pas de connaître le fonctionnement, il faut pratiquer." 

"Un enfant, aussi agité soit-il, quand on le place devant un jeu vidéo, on observe un effet calmant presque immédiat. Car pour être efficace avec un jeu vidéo, il faut avoir un niveau de concentration suffisamment élevé et faire abstraction de tout le reste. Un jeu vidéo, c'est de la nouveauté à chaque seconde. Pour capter l'attention c'est formidable. Mais on ne sait pas si on peut transvaser dans d'autres domaines. Quelqu'un qui peut se concentrer sur WOW n'est pas forcément plus attentif sur son devoir de latin. Ce n'est pas sûr. Les devoirs de latin ne sont pas très mobiles ! Dès qu'il s'agit d'images par contre, le transfert est possible."
 

> en savoir plus > “Il n’y a pas d’addiction aux jeux vidéo” : entretien avec Hubert Guillaud en mars 2009 - InternetActu  

> Notre dossier sur les nouvelles formes d'apprentissage  

> Retour sur l'atelier de Casablanca en images et en tweets : 
 


 

 


Nicolas Oppenot

Atelier du DSF sur l'Attention à l'heure du numérique (St Etienne)

Le Jeu 26 nov 2015

Reportage MOJO (MObile JOurnalist !) > LiveTweet, interview, periscope et article multimedia ci-dessous

> sur le site du DSF

Retour sur l'atelier de St Etienne du 24/11 : l'attention à l'heure du numérique

L'Atelier avait lieu au Mixeur, à St Etienne, tiers lieu arts, sciences, design, entreprises, incubateur de projets créatifs novateurs et espace de rencontres.

La surabondance d'information et la multiplication des sollicitations par le biais des objets connectés toujours plus nombreux qui nous entourent posent des questions sur nos modes de vie et notre relation aux autres. 

Quels constats faisons-nous ? Quels sont les sujets saillants ? Quelles propositions pouvons-nous formuler ? 

Retour en sons, images et tweets sur l'Atelier de St Etienne !

Nous avions le plaisir de vous accueillir au Mixeur, à St Etienne pour cette 34ème édition des ateliers du Digital Society Forum sur le thème de l'attention à l'heure du numérique. 

David-Olivier Lartigaud, professeur à l'Ecole Supérieure d'Art et Design de Saint Etienne et co-commissaire d'une exposition sur l'attention était notre grand témoin. 

Cled'12 apportait également son regard affûté par la réalisation en direct de dessins grossissant les propos glanés au cours de la soirée. 

Nous vous proposons de revenir sur les temps forts de cette soirée avec : 

- Les interviews de David-Olivier Lartigaud, CLed'12 et Christophe Such, directeur des projets innovants chez Orange Rhône-Alpes Auvergne 

- Un diaporama des dessins de Cled'12 

- Le storify de la rencontre qui retrace, en images et en tweets, les propos et réactions les plus marquants 

Merci à tous pour votre implication et la richesse de vos contributions. 


LES INTERVIEWS 

 

 

 

LES DESSINS DE CLED'12 

Dessins de Cled'12 à St Etienne

LE STORIFY 

 

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Atelier du DSF sur l'Attention à l'heure du numérique

Le Mer 14 oct 2015

> COUVERTURE DE L'EVENEMENT : LiveTweet, Interviews

Abondance d’informations, sollicitations permanentes, multi-tasking, …Ces changements nous touchent tous dans notre vie quotidienne connectée. Vous avez été nombreux à venir échanger sur votre expérience à ce sujet. Retour en images, en sons et en tweets !

Pour cette 30ème édition des ateliers du DSF, nous avions le plaisir de vous recevoir à l'Archipel pour échanger autour du dernier dossier paru dans notre forum sur l'attention et l'abondance informationnelle. Nos équipes de e-reporters, notre dessinatrice Tatienne, les participants connectés à leur compte twitter et les internautes ont été attentifs aux riches contributions des uns et des autres.

Nous vous proposons de revivre ce moment, légèrement altéré par un élément perturbateur, à travers un récit en tweets, un florilège de dessins croqués sur le vif et deux interviews à chaud de nos grands témoins Yan Claeyssen et Catherine Lejealle.

Les dessins de Tatienne Atelier sur l'Attention

 

Les interviews des grands témoins de la soirée

Catherine Lejealle, Ingénieur télécom et sociologue, Professeur associé à Paris School of Business, Auteur de "J'arrête d'être hyper connecté, votre détox digitale en 21 jours"

Yan Claeyssen, Directeur Général de Publicis ETO

Revue du Net #20

Le Sam 10 oct 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

> 5 faits marquants repérés cette semaine du 5 octobre
 

Axelle Lemaire lance un réseau national de "médiation numérique"

Le vivre ensemble passe aujourd'hui par la connexion de tous les citoyens à internet. Dans sa lutte contre la fracture numérique, la secrétaire d'Etat au numérique Axelle Lemaire lance un réseau national de "médiation numérique", afin de mieux structurer les "10.000 lieux" et différentes initiatives "en faveur du développement des usages numériques pour tous" :
"Avec le réseau national de la médiation numérique, nous offrons un outil performant à l'ensemble des professionnels, formateurs et médiateurs, qui travaillent au quotidien pour développer l'accès au numérique pour tous, partout en France"


La confiance, l'avantage concurrentiel de l'Europe face aux géants du web

L'Europe s'imposerait (enfin) dans ce monde numérisé gouverné par les données personnelles. Le 6 octobre dernier, le Safe Harbor a été invalidé par la Cour de justice de l'Union Européenne : les USA ne peuvent plus récupérer nos données pour en faire ce qu'il souhaitent.
En 2014, c'était sur le droit à l'oubli que s'était exprimée l'Europe. A travers ces deux décisions, notre continent semble vouloir s'activer sur le terrain mondial de la data. 
Ce véritable chantier des données personnelles en Europe peut commencer à faire trembler les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon)...


Prendra-t-on demain sa complémentaire santé chez Google?

Une course folle s'est engagée entre les assureurs et les grandes firmes collectrices de nos données numériques pour prendre le lead sur le marché de la Santé. Avec l'apparition des objets connectés à nos moindres mouvements, les Big Data connaissent un développement colossal : "Le rythme avec lequel la plupart des consommateurs disséminent une multitude de données personnelles, consciemment ou pas, est de plus en plus frénétique, et ne peut que s’accélérer avec l’arrivée des objets, voitures et autres vêtements connectés (...)" précise Fabrice Epelboin, serial entrepreneur dans le numérique, et auteur de cet article.


Livraison collaborative : bientôt tous porteurs de colis ?

Un sujet qui fait écho au dossier sur la consommation collaborative : le covoiturage de colis ! Entre des livraisons d'objets trop volumineux ou fragiles et des coûts parfois dépassant le prix de l'objet en lui-même, des startups ont imaginé une alternative à tout cela. We Demain présente 5 plateformes collaboratives qui promettent d'améliorer les délais, les coûts et les modes de distribution. 
Un intérêt économique mais aussi écologique puisque ces innovations participatives réduisent les émissions de CO2 : au lieu de créer de nouveaux trajets, nous profitons de ceux effectués par les particuliers. 


Les algorithmes détruisent-ils l’environnement ?

A quelques jours de la COP21, une étude du GeSI (Global e-sustainability Initiative) révèle que Internet pollue autant que le trafic aérien mondial.
Un sujet sensible dont s'est emparé un collectif international de chercheurs qui milite pour la création d’un « Code de la biosphère » à même de contrôler les algorithmesqui participent, selon eux, à la destruction de l’environnement.
Une thématique abordée à Lyon, vendredi dernier, lors de la conférence organisée par EcoInfo sur le thème "Internet & Réseaux : ça pèse dans le réchauffement climatique ?"


Nicolas Oppenot et Laura Beaubois

 

Revue du Net #19

Le Ven 02 oct 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

> 5 faits marquants repérés cette semaine du 28 septembre

Joseph Stiglitz minimise l'impact de l'économie collaborative

Invité des Rendez-Vous du Futur le 1er octobre, Joseph Stiglitz, prix Nobel d'Economie, a précisé sa position sur le poids de l'économie collaborative. Comme il l'affirme dans cet article, selon lui, elle ne pèse pas de façon significative dans l'économie : les grandes plateformes collaboratives (Uber, AirBnB, ..) représentent des dizaines de milliards de dollars, et pourtant, si on ne considère que la valeur ajoutée de ces secteurs d'activité, elle n'atteindrait que 3,4 milliards de dollars tous pays confondus. Cela s'explique par le fait que les échanges collaboratifs rentabilisent des actifs déjà existants : "Uber utilise des vraies voitures, avec de la vraie essence dans le réservoir et en principe de vrais chauffeurs, autant d’éléments tangibles déjà comptabilisés dans notre bon vieux PIB.". C'est la raison pour laquelle Joseph Stiglitz, et d'autres économistes, proposent de revoir son mode de calcul.


"Oui, le numérique est une chance pour construire l’éducation de demain"

Alors que le rapport Pisa paru récemment remet en cause les bienfaits du numérique dans la réussite scolaire, Benoit Thieulin, Président du Conseil national du numérique et Jean-Marc Merriaux, Directeur général du Réseau Canopé, du Clemi, et acteur du numérique éducatif apportent un point de vue plus nuancé. Ils mettent l'accent surtoutes les opportunités qui s'ouvrent en matière de travail collaboratif : "La transversalité, qui constitue les fondements de la révolution numérique, doit nous amener à rééquilibrer la puissance du disciplinaire sur celle des compétences, elle doit aussi démultiplier le travail collaboratif et stimuler de nouvelles formes de créativité. La créativité sera le moteur essentiel pour construire une école du XXIe siècle qui devra faire face à une transformation profonde de nos métiers d’aujourd’hui."


Management RH Pour travailler autrement, on fait comment ?

La réforme du droit du travail est officiellement en cours. Elle laisse poindre une forme de transfert de responsabilité vers l’entreprise quant à l’organisation du travail. Mais travailler autrement ne s’impose pas à coup de décrets. Les évolutions managériales et technologiques ont un impact bien plus important que le politique : "Partout, le numérique a contribué à favoriser l’ouverture nécessaire au processus de mutation global de l’économie, en libérant entreprises, collaborateurs et travailleurs."affirme Philippe Morel, Président de Nextdoor.


La consultation sur la Loi pour une République numérique n’est pas qu’un gadget politique

Le 26 septembre dernier, Manuel Valls et Axelle Lemaire ont lancé une nouvelle consultation publique autour du projet de Loi pour une République numérique. Pendant trois semaines, ils vont recueillir les avis et propositions de différents experts. Un fablab organisé pour l'occasion à Matignon a même permis de donner la parole à une centaine d'étudiants en droit. L'enjeu est à la fois d'innover dans la co-écriture d'une loi et de porter ces méthodes à l'international.


Les Twictées : nouvelles formes de dictées à l’ère du numérique et des réseaux sociaux

A l'heure d'un enseignement de plus en plus numérique, avez-vous pensé à faire desTwictées ? L'enseignant dicte une phrase de 140 signes maximum (pour que cela puisse rentrer dans un tweet) et après l'avoir recopiée au stylo, les élèves envoient la phrase qu'ils pensent être bien orthographiée par message privé à une autre claisse, via tablette, ordinateur ou téléphone. Il s'agit d'un exercice collaboratif, favorisant les échanges entre écoles, promotions, élèves et mêlant nouvelle technologie. 
D'ailleurs, « contrairement à ce que l’on pourrait facilement penser, l'usage régulier des réseaux sociaux par les élèves, ne prédispose pas au règne du langage sms ». L'usage d'un réseau social ayant pour objectif la pédagogie : une aubaine pour les enseignants et les jeunes, grands manipulateurs de ces outils.


Nicolas Oppenot

 

Revue du Net #18

Le Ven 25 sept 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

> 5 faits marquants repérés cette semaine du 21 septembre
 

Lancement de la Grande Ecole du Numérique

Le 17 septembre dernier, François Hollande lançait officiellement la Grande Ecole du Numérique. Une initiative qui rebondit sur l'élan insufflé par des structures existantes dont une cinquantaine seront labellisées par l'Etat d'ici la fin de l'année : 

"Nous ne partons pas de rien. Il y a déjà eu beaucoup de choses en matière de formation numérique, a précisé le président de la République. On ne nous a pas attendus. D’abord, dans le monde associatif : Simplon, qui, à Montreuil fait beaucoup pour la diffusion et la formation au numérique, WebForce3, l’Ecole 42, l’Université de Haute-Alsace… Nous voulons les rassembler et les réunir.". 

A noter que ces cursus s'adressent principalement aux élèves en difficulté. Des bourses leur seront attribuées et les organismes obtiendront des dotations de 70.000€.

Pour Frédéric Bardeau, co-fondateur de Simplon, "L’initiative va crédibiliser et institutionnaliser la démarche que nous avions déjà auprès des territoires et des collectivités, et donnera une légitimité très forte auprès des employeurs."


"Oui, le numérique est une chance pour construire l’éducation de demain"

Alors que le rapport Pisa paru récemment remet en cause les bienfaits du numérique dans la réussite scolaire, Benoit Thieulin, Président du Conseil national du numérique et Jean-Marc Merriaux, Directeur général du Réseau Canopé, du Clemi, et acteur du numérique éducatif apportent un point de vue plus nuancé. Ils mettent l'accent sur toutes les opportunités qui s'ouvrent en matière de travail collaboratif : "La transversalité, qui constitue les fondements de la révolution numérique, doit nous amener à rééquilibrer la puissance du disciplinaire sur celle des compétences, elle doit aussi démultiplier le travail collaboratif et stimuler de nouvelles formes de créativité. La créativité sera le moteur essentiel pour construire une école du XXIe siècle qui devra faire face à une transformation profonde de nos métiers d’aujourd’hui."


L’accès à Internet bientôt autorisé lors des examens universitaires ?

A l'heure où le numérique transforme les formes d'enseignement et d'apprentissage, la question de l'utilisation d'Internet pendant les examens universitaires se pose. Le comité pour la Stratégie nationale de l'enseignement supérieur (StraNES) a récemment remis un rapport à François Hollande dans lequel des propositions en phase avec les nouveaux usages du numérique dans le milieu de l'éducation ont été soulevées. Plusieurs idées en ressortent : l'étendue d'un environnement numérique de travail, l'autorisation d'accès à Internet pendant les évaluations, un renouveau des campus, pour qu'ils soient plus intelligents, connectés et numériques... 
Pour les rapporteurs, il s'agit d'une étape "inéluctable" pour que la formation de demain coïncide avec "le monde qui nous entoure".


La technologie accusée de perturber notre attention

En 2004, des universitaires américains ont observé que la capacité d'attention à une tâche était constante en moyenne 3 minutes avant d'être perturbée par une nouvelle sollicitation. En 2014, on ne compte plus qu'une minute. La technologie est la grande accusée. Des services, applications et dispositifs sont développés pour accroître la capacité d'attention, mais les chercheurs ont peu d'espoir que leurs effets soient bénéfiques.


Dominique Rousseau : « Le numérique signe la fin du droit des Etats »

En préambule au Monde FestivalLaure Bélot, a publié une série d'interviews. Danscelui-ci, nous retrouvons Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, qui aborde la question de l'évolution du droit face aux transformations que le numérique induit dans notre société.
Selon lui, "en 2016, un nouveau monde commence, fait du pluralisme des conceptions de vie, d’espaces post-nationaux de délibération, de revenus détachés de la force de travail, d’institutions mondiales de décision en matière de santé, d’environnement, de climat, d’alimentation…" mais avec toujours le Droit comme ciment du vivre-ensemble. A condition de le revisiter pour qu'il s'adapte aux modes de vie contemporains.


Nicolas Oppenot

 

Revue du Net #17

Le Ven 18 sept 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

> 5 faits marquants repérés cette semaine du 14 septembre
 

A quand le surf rémunéré ?

La valeur est dans la donnée, et la donnée, ce sont les internautes qui la produisent. A chaque navigation sur le web, chaque appréciation de contenu ou chaque déplacement géolocalisé, nous laissons une trace qui constitue une information précieuse pour les géants du net. Les sociologues Antonio Casilli et Dominique Cardon en débattent dans un ouvrage qu'ils viennent de publier : Qu’est-ce que le Digital Labor ? et développent le concept de «digital labor» et de «revenu de base universel» obtenu en taxant les grandes firmes numériques. Entretien.


Droit d'auteur : «Le partage numérique est une chance»

Depuis le 10 septembre, le Syndicat national de l'édition diffuse un réquisitoire nommé "La gratuité c'est le vol" contre la réforme européenne du droit d'auteur, qui mettrait en danger la création française au profit des GAFA. Adrienne Charmet-Alix, de l'association la Quadrature du Net, militante de la première heure pour la légalisation du partage hors marché, n'est pas de cet avis. Elle s'en explique dans cette interview.


Plus large est le réseau social, plus grande sera la créativité

Plus vous "networkez" en ligne, plus votre créativité s’accroît. 
Selon une étude à paraître dans le Journal of Applied Psychology, les réseaux sociaux en général, qu'ils soient professionnels ou non, peuvent constituer une base de connaissances et d'idées pouvant nourrir la créativité des professionnels. 
Que vous soyez sur Linked In, Facebook, Twitter ou Viadeo, vous pouvez en retirer des opportunités d'emplois, de marchés mais aussi d'innovations. 
Il faut continuer de cultiver notre réseau pour augmenter notre créativité et notre imagination.


Le numérique à l'école n'est pas une garantie de performances

Le rapport PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) de l'OCDE sur les compétences numériques, publié ce 15 septembre met l'accent sur le fait que les pays les mieux "connectés" ne sont pas ceux qui obtiennent les meilleurs résultats scolaires. De plus, en France, la fracture numérique s'avère très réduite : 96 % des élèves défavorisés ont accès à Internet chez eux. La question se pose donc d'orienter les budgets davantage sur la formation que sur les équipements, afin de mieux utiliser les outils numériques déjà présents.


Votre smartphone sait quand vous vous ennuyez

Capter votre attention au moment même où vous commencez à vous ennuyer ? C'est maintenant possible grâce à des chercheurs de l’opérateur espagnol Telefonica qui ont mis au point un algorithme capable de repérer l’ennui des utilisateurs de smartphones. En voilà une solution qui va séduire les marchands du web ! Face à la déferlante de sollicitations annoncée, n'oublions pas de préserver ces moments d'inaction et de rêverie fondamentaux pour notre développement psychique, notamment chez les enfants.


Nicolas Oppenot

 

Revue du Net #16

Le Ven 11 sept 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

Scène issue du premier épisode la 2ème saison de "Black Mirror" : Martha découvre l'humanoïde, semblable à son compagnon décédé, qu'une compagnie lui a confectionné à partir des agissements de ce dernier sur le web.

> 5 faits marquants repérés cette semaine du 7 septembre
 

Un Airbnb des réfugiés pour "préparer la société à les recevoir"

A l'ère des réseaux sociaux, la société civile parvient à s'organiser en un éclair pour fédérer des énergies et collaborer à une cause commune. En témoigne l'initiative CALM (Comme À La Maison) du réseau SINGA, plateforme qui permet de rapprocher les migrants des personnes volontaires pour les héberger : "Je suis persuadé qu'il ne s'agit pas uniquement d'un élan émotionnel. Nous construisons des alternatives sur le long terme.témoigne Guillaume Capelle, l’un des fondateurs de ce projet.


Vers une école numérique pour tous 

En cette rentrée 2015, le numérique gagne du terrain dans les écoles. Plus de 500 établissements bénéficient de matériel permettant d'équiper les élèves. Une étape qui permet notamment d'envisager de nouvelles méthodes d'apprentissage, comme la classe inversée : les élèves prennent connaissance du cours chez eux, à leur rythme et sont encadrés ensuite, en salle de classe, pour effectuer les exercices relatifs à la leçon.
Microsoft, qui emploie 600 personnes sur les sujets liant éducation et numérique, a été consulté, parmi d'autres acteurs, pour établir le plan gouvernemental et penser les nouveaux outils en fonction de l'évolution des méthodes : " Il faut un côté disruptif, ce n’est pas l’outil qui est important. Il faut que les professeurs puissent faire des choses qu’ils ne faisaient pas avant" , remarque Imad Bejani, directeur Education et Recherche chez Microsoft France.


Smartphones pour les enfants, ce que vous devez savoir

"A quel âge mon enfant a-t-il besoin d'un téléphone ? Lequel choisir ? Quel forfait lui prendre ?" 
Marc Saltzman et Carmi Levy, deux journalistes canadiens spécialistes des nouvelles technologies, se sont penchés sur ces questions. 
En ces temps de rentrée scolaire, certains parents ont peut-être hésité à acheter un téléphone à leur enfant, en se demandant quelle utilité il en aurait, si c'était le bon moment... Sujet largement débattu dans les médias et dans la société en général, voici un article (en anglais) qui répond à quelques interrogations et explique comment adopter la bonne attitude face à ce nouvel achat. 


Non, le télétravail n’est pas incompatible avec le top management

Aux Etats-Unis, nous comptabilisons 3,2 millions de salariés qui travaillent en majorité depuis leur domicile. Avec l'augmentation du nombre de travailleurs indépendants, ne possédant aucun bureau "physique", la mobilité du travail tend à se répandre de plus en plus. A l'heure de l'entreprise de demain, plus libérée et digitale,le télétravail touche désormais toutes les strates hiérarchiques, de l'employé... au PDG. Ainsi, les postes de direction sont aussi compatibles avec cette méthode de travail. 


Jusqu’à quel point aimerons-nous les robots ?

Serge Tisseron publie un nouvel ouvrage cette semaine : « Le jour où mon robot m’aimera. Vers l’empathie artificielle » aux Editions Albin Michel. Il y fait le constat que le phénomène d'attachement aux objets qui nous sont chers s'amplifie avec les robots et les objets connectés qui envahissent notre quotidien. Quel type de relation souhaitons nous développer avec ces nouveaux compagnons ? Quelles incidences risquons-nous de subir dans nos relations humaines ? Autant de questions que le psychanalyste propose de considérer dans le débat public : "Notre relation au monde est faite de projections incessantes de nos émotions et de nos pensées dans ce qui nous entoure, qu’il s’agisse du monde animé ou inanimé, vivant ou non vivant. Mais nous nous le cachions. Et avec le développement des robots, nous ne pouvons plus nous le cacher."


Nicolas Oppenot et Laura Beaubois

 

Revue du Net #15

Le Sam 05 sept 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

5 faits marquants repérés cette semaine du 31 août
 

"La connexion permanente est essentielle chez les migrants"

Que ce soit dans la préparation de son départ, pendant son voyage ou à destination, les usages des réseaux sont nombreux pour le migrant. C'était l'objet de notre dossier sur le "Migrant Connecté", sous la direction de Dana Diminescu de laFondation Maison des Sciences de l’Homme
En juillet dernier, interviewée par Claire Richard pour Rue89, Dana Diminescu revenait sur l'importance du mobile pour le migrant : "Pour moi, le migrant contemporain est plus proche du navigateur que du déraciné. La figure du déraciné évoque l’image d’une personne qui coupe les liens et n’arrive pas à s’installer. Aujourd’hui, le migrant c’est plutôt quelqu’un qui a plusieurs ancrages, qui est très connecté."
Plus près de l'actualité, Julie Conti, dans cet article pour Le Temps, dresse un panorama des services que les exilés syriens trouvent sur les réseaux. Depuis la recherche d'itinéraires, au repérage des points de contrôle, en passant par l'identification de moyens de transports, le mobile est devenu incontournable et le point wifi gratuit précieux : "Grâce à ces informations, les immigrés ont moins besoin de recourir aux passeurs", précise Basel Shaloub, président de l’association Help Syria. Et à l'arrivée, des services se créent pour organiser l'accueil : en Allemagne, "Refugees Welcome", propose de connecter via un site internet des réfugiés et des demandeurs d'asile avec des personnes prêtes à les héberger.


Pour réussir, il faut boiter et penser de travers

Le philosophe Michel Serres, 84 ans, signe son soixantième livre, «Le gaucher boiteux», où il prône la recherche de chemins de traverses pour enrichir les découvertes : "Si vous interrogez les découvreurs sur la manière dont ils ont procédé, la plupart du temps ils ont découvert ce qu’ils ne cherchaient pas. La recherche scientifique, aujourd’hui, est très orientée. Ce n’est pas ainsi qu’on invente. La véritable découverte est imprévue." Dans cette interview, il évoque, entre autres, ses confrères "ronchons", l'émotion de la France qui dit "je" suis Charlie, et la révolution numérique.


Fliquer son enfant ne lui rend pas service

Il est possible aujourd'hui de mettre en place tout un arsenal d'outils pour permettre aux parents de pister leurs enfants sur les réseaux. Si cette mesure peut éventuellement rassurer les géniteurs, d'après le Commissariat à la protection de la vie privée canadien, elle envoie surtout un message fort à l'enfant qui est perçu comme une absence de confiance et un bouleversement de sa notion de vie privée. "Je peux comprendre que les parents puissent vouloir savoir si leur enfant à un problème, mais je ne pense pas que cela aide un enfant de pouvoir toujours se tourner vers ses parents quand il est en difficulté. En tant que parents, nous devons d’abord chercher à ce que nos enfants développent des compétences pour résoudre des problèmes et gérer leur stress", affirme la psychologue Lisa Damour dans cetarticle de Fabien Soyez. Quant à Serge Tisseron, il estime que "les outils de surveillance donnent une perception très négative de la société numérique qui est pensée pour l'échange et l'interaction et non pas pour la surveillance, ce qui encourage l'enfant à entrer dans une vision paranoïaque."


Evgeny Morozov : “la Silicon Valley est devenue un projet politique”

Evgeny Morozov questionne, dans cette interview, la gouvernance de l'information à l'échelle mondiale et la responsabilité des pouvoirs publics face à l'accumulation de données personnelles par des sociétés privées, et notamment les géants de la Silicon Valley : "Ces informations doivent être accessibles gratuitement, sans coût social. Google ne devrait pouvoir vendre que des fonctionnalités avancées, dont nous n’avons pas tous besoin. Les entreprises ne doivent pas posséder les données, de la même façon qu’elles ne peuvent pas posséder l’air que nous respirons."


L'économie on-demand crée plus de valeur qu'elle n'en détruit

Le cabinet Deloitte France a consacré une récente étude à l'économie on-demand qui prévoit un fort développement dans les années à venir : "L’ubérisation de l’économie, c’est-à-dire le développement rapide et exponentiel de l’économie on-demand, est le 'New DIL' du 21ème siècle : Disruption, Innovation, Leadershipprécise Jean-Marc Liduena, en charge de l'étude. Et les règles de la compétition changent : ce ne sont pas les plus gros qui remporteront la course, mais les plus rapides !


Nicolas Oppenot

 

Revue du Net #14

Le Dim 30 août 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

 

Photo : Jean-Pierre Dalbéra

5 faits marquants repérés cette semaine du 24 août
 

les « nouveaux » usages sont-ils si nouveaux ?

Nous parlons de disruption et d'ubérisation comme autant de nouveaux phénomènes que nous n'aurions pas vu venir. Laurence Allard, Maître de conférences en Sciences de la Communication propose une autre lecture dans cet article et redonne sa temporalité à l'évolution des usages en articulant sa démonstration autour de trois processus : réinventions, transferts et créolisations.
"Le numérique n’est pas qu’affaire d'usages et de technologies. (...) L’innovation circule en société par « traductions » successives avec transformations réciproques de l’une et de l’autre."


Les parents n'ont plus à s'inquiéter du temps que leurs enfants passent devant les écrans

Contestant une étude parue dans "Preventive Medicine" en avril dernier, Jordan Shapiro estime, dans cet article, que les parents se doivent d'être exemplaires avant tout. Dans leurs rapports aux autres, comme dans leur usage des nouvelles technologies, les parents doivent enseigner aux enfants les moyens "d'être au monde" et partager avec la prochaine génération d'adultes leurs propres meilleures pratiques pour être de "bonnes personnes", pour vivre une vie épanouie, pour interagir avec le monde qui les entoure. "Il semble donc important d'avoir des actions cohérentes avec nos positions. Etre parent, après tout, est la façon la plus directe d'avoir un impact sur l'humanité et l'avenir du monde."


Les ados, la techno et les relations amicales

Les jeux vidéo, les médias sociaux et les téléphones mobiles jouent un rôle essentiel dans la façon dont les adolescents se rencontrent et interagissent avec leurs amis. 57% des adolescents américains ont même fait de nouvelles connaissances en ligne. Probablement en jouant à un jeu vidéo puisqu'ils sont 72% à s'y adonner régulièrement. L'occasion de tisser des relations durables à partir d'expériences collectives. Retrouvez tous les résultats de l'étude du Pew Research Institute à ce sujet.


Facebook mène à une radicalisation des idéologies minoritaires

Hossein Derakhshan, blogueur iranien, a passé six ans en prison. Il raconte qu'en sortant, il a trouvé que l'Internet ouvert et interconnecté était en train de disparaître : les blogs s'effaçent au profit des réseaux sociaux, les liens hypertextes qui tissaient la structure des réseaux sont remplacés par des likes, les textes par des images, les initiatives locales peinent à exister et des bulles communautaires se radicalisent : "Nous tolérons de moins en moins d’être exposés à des idées qui ne sont pas les nôtres, et c’est le meilleur terreau du terrorisme ou de l’extrémisme. Puisque chacun évolue dans sa bulle, persuadé d’être dans le vrai, l’illusion du consensus est généralisée, et des idéologies radicales prennent plus d’importance qu’elles ne le devraient.".
En juillet dernier, il a lancé un appel pour sauver le réseau des griffes de la Silicon Valley.


Les musées envahis par les aveugles photographes

Pourquoi perdre du temps à regarder une oeuvre dans un musée, alors qu'on peut la "capturer" avec son appareil photo et l'emporter chez soi ? Le journaliste Eric Dupin nous fait part de sa stupeur devant les hordes de "photographes" qui envahissent les musées, en passant le plus souvent à côté d'une observation réelle des oeuvres. Un phénomène largement amplifié par la charte "Tous Photographes" de la ministre de la Culture Fleur Pellerin en mars 2015.


Nicolas Oppenot

Revue du Net #13

Le Ven 21 août 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

 

5 faits marquants repérés cette semaine du 17 août
 

Facebook devrait tous nous payer

La sociologue Zeynep Tufekci a proposé à facebook de payer ses services en échange de la non exploitation de ses données personnelles et de l'absence de publicités. Cette provocation, dont la plateforme ne donna bien entendu pas suite, met en relief la confusion entretenue sur la valeur des données et de l'attention de l'usager, à la fois client d'un service gratuit (comment résister ?) et produit. Conséquence, comme le précise Jaron Lanier : "quand des milliards de gens confient leurs données personnelles à une poignée de sociétés, cela a pour effet un gigantesque transfert de valeur du plus grand nombre à quelques acteurs". Nos données personnelles valent de l'or, encore faut-il avoir conscience de les faire valoir.


L'ubérisation du travail, nouveau défi social

Signe de modernité ou régression sociale ? Le développement de l'économie collaborative pose question quant au statut qu'elle réserve à ses travailleurs. Avec toujours plus de flexibilité et moins de protection sociale, elle génère une précarité croissante : "Le travail à la demande est un retour au XIXe siècle quand les travailleurs n'avaient pas de pouvoir, prenaient tous les risques et travaillaient des heures interminables pour pratiquement rien." affirme Robert Reich, un ancien ministre du travail sous l'administration Clinton, aujourd'hui professeur à l'université de Berkeley en Californie. Un constat alarmant qui mobilise la classe politique (Hillary Clinton) pour penser de nouvelles formes de mutualisation.


Le Congrès du futur : les acteurs du changement sont déjà là

Le Conseil économique social et environnemental et l'Institut des Futurs souhaitablesont lancé le Congrès du futur, cartographie de tous les collectifs porteurs de projets citoyens et d’une vision positive et alternative de l’avenir. Le Conseil et l'Institut ont ainsi souhaité rendre hommage aux héros d’aujourd’hui, aux forces vives qui se battent dans leurs associations, leurs villes, leurs entreprises pour réinventer la France. Le mouvement des « révolutionnaires positifs » est en marche.


Réseaux sociaux à l’école : mieux vaut éduquer qu’interdire

"Le Web social est là pour rester" et l'école a son rôle à jouer dans l'apprentissage des bonnes pratiques, constate Audrey Miller, après 15 ans d'expérience du numérique à l'école au Québec. Au delà des aspects négatifs affectant la vie privée qu'il est nécessaire d'expliquer, des usages bénéfiques peuvent être mis en pratique dans le cadre scolaire, à destination des élèves, des professeurs et des parents : "la communication sur les réseaux sociaux nécessite toutes sortes d’apprentissages et le milieu scolaire est assurément un terreau idéal pour cela, en plus de pouvoir profiter de ses avantages pour moderniser les techniques d’enseignement."


L'avenir du livre numérique est sur smartphone, pas sur tablette

Avec l'augmentation de la taille des écrans de smartphones, la lecture se trouve facilitée. Les éditeurs constatent nettement un usage accru de ce type de terminal, au détriment de la tablette, et orientent leurs offres en conséquence. Dans le métro, en transit, pendant une insomnie, un nouveau mode de lecture se développe et s'adapte à notre société numérique.


Nicolas Oppenot

 

Revue du Net #12

Le Ven 10 juil 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
 

5 faits marquants repérés cette semaine du 6 juillet
 

S’exposer plus pour payer moins d’assurance

Avec la compagnie d’assurance américaine Progressive, les adhérents peuvent obtenir une remise de 30% sur leur tarif d’assurance automobile s’ils acceptent de livrer davantage de données sur leur conduite. En Afrique du Sud, la société Discovery pondère sa mutuelle santé en fonction des données personnelles de ses clients relatives à leurs déplacements et leurs habitudes alimentaires. En effet, les compagnies d’assurance peuvent traduire la plupart des actions de leurs clients en données. Et cela, en s’appuyant simplement sur une tendance propre à l’ère des objets connectés, consistant à mesurer volontairement sa propre performance.Camille Gicquel et Pierre Guyot décrivent ce phénomène dans leur ouvrage “Quantified Self : les apprentis sorciers du moi-connecté”. Toutefois, l’analyse des comportements des internautes sur les réseaux sociaux et les plateformes e-commerce suffit à dresser un profil d’assuré avec grande précision. Un constat qui place les GAFA (grands collectionneurs de données) en bonne position pour concurrencer les compagnies d’assurance. D’ailleurs, 50% des consommateurs britanniques (selon Gartner) sont prêts à faire appel à un GAFA pour contracter une assurance.


De la confusion entre le clic et l’attention

On vous a menti ! Saviez-vous que les "top 10" du web captent du clic mais ne captent pas l'attention de vos lecteurs ? Que les articles les plus partagés ne sont pas les plus lus ? En fait c'est même plutôt l'inverse. Plus on passe du temps à lire un article et moins on va le partager !
Cliquer n'est pas forcément s'intéresser et pourtant le web entier est structuré autour du clic roi.
Cet article de Tony Haile revient sur les mythes autour du clic et comment les déconstruire pour changer sa façon d'appréhender son contenu. Excellent préambule à notre dossier sur l’Attention et l’Abondance Informationelle à paraître prochainement.


La société face à la métamorphose numérique


Daniel Kaplan, membre coordinateur du Conseil National du Numérique propose, dans cette vidéo, une lecture des recommandations issues de la récente concertationau prisme de 4 grands principes : 
1 - Le numérique au service du pouvoir d’agir et de l’activation des droits et libertés des individus : “Est-ce que le numérique peut favoriser la prise de pouvoir de chacun sur sa vie ? Eviter le détricotage d’un certain nombre de droits sociaux ou de la consommation qui sont parfois à l’oeuvre dans des formes de l’économie collaborative ?”
2 - Refaire société par les communs : vers une promotion des pratiques collaboratives et de la réciprocité par les politiques publiques.
3 - S’appuyer sur le numérique pour lutter contre les inégalités au travers de l’accès aux services essentiels, y compris l’accessibilité pour les handicapés, les médiations de proximité et l’éducation au sens large.
4 - Interroger le fonctionnement même des services publics essentiels et les coproduire avec les personnes concernées : entre optimisation, réforme et rupture.


Recruté par un algorithme

Une étude de la Harvard Business Review d’avril 2014 estime que le recrutement de candidats à l’embauche a plus de chance d’être efficace s’il est effectué par une machine. Nous serions bons dans l’identification des atouts pour chacun des profils, mais très mauvais dans la pondération de ces données. Aujourd’hui, grâce aux big datas, les techniques d’analyse permettent de tendre vers un recrutement prédictif par la traduction des données déjà disponibles sur les réseaux sociaux. Une méthode qui derrière son aspect de surveillance organisée cache aussi une ouverture vers moins de discrimination du fait de l’usage de nouveaux critères de compétence.


Le numérique va t-il faire évoluer la race humaine ?

Frédéric Charles analyse, dans cet article, les conséquences induites par le numérique sur notre espèce. Partant des considérations de Michel Serres dans “Petite Poucette” et son pouce “augmenté”, il aborde le pouvoir des algorithmes sur nos prises de décision, l’intrusion dans nos vies privées et la surabondance d’information qui trouble notre capacité d’attention. L’impact sur le fonctionnement de notre cerveau (cf les travaux de Nicholas Carr) et nos méthodes d’apprentissage est tel qu’il nous invite à redéfinir nos modes vies en prenant en compte l’extension électronique de nos sens.


Nicolas Oppenot et Sylvain Vaucher

 

Revue du Net #11

Le Ven 03 juil 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
 

5 faits marquants repérés cette semaine du 29 juin
 

Prof de Lego à Cambridge

L’Université de Cambridge s’apprête à recruter un professeur de Lego qui sera également directeur d’un nouveau centre de recherche sur le jeu dans l’éducation, le développement et l’apprentissage. C’est sous l’impulsion de la Fondation Lego et de son apport financier que ce drôle de corpus voit le jour, en directe ligne avec les objectifs de la fondation qui sont de “construire un futur dans lequel l’apprentissage par le jeu permettra aux enfants d’être plus créatifs, impliqués, et ouverts à la connaissance tout au long de leur vie


L’ordinateur qui apprend à progresser tout seul

Restons dans le jeu, avec le programme DeepMind capable d'apprendre par lui-même. Sa puissance est telle qu’il a réussi à battre un humain à certains jeux vidéo, en apprenant de ses erreurs.
Plus étonnant, ce système d’intelligence artificielle développé par le Georgia Institute of Technology qui, lui, apprend en regardant des vidéos de parties de Super Mario Bros. Il acquiert ainsi la capacité à concevoir de nouveaux tableaux sans intervention humaine : « Une première évaluation de notre système a montré sa capacité à produire des sections de niveaux à la fois jouables et proches de l’original sans aucun codage manuel »


Non, les robots ne piquent pas nos jobs

Un avenir robotisé ? Nous y sommes déjà. Dans l’industrie, dans la logistique, dans le médical, le militaire, dans les labos ou à la maison ... les robots s'installent peu à peu et prennent leurs aises. Ils nous remplacent dans les tâches répétitives mais leur arrivée ne "tuera pas nos jobs, elle les rendra plus intéressants !". C’est également la position de Larry Page, CEO de Google : "Quand nous aurons des ordinateurs qui pourront prendre en charge de plus en plus de jobs, cela changera notre façon d'appréhender le travail. Nous n'échapperons pas à ces évolutions.
À noter que les machines les plus rassurantes ne sont pas celles qui nous ressemblent le plus, de fait "moins elles nous imitent, plus elles nous rassurent".


Le numérique, un remède au chômage des jeunes ?

La demande de développeurs informatiques est en croissance continue. Au dernier trimestre 2014, on comptait une augmentation de 20% du nombre de postes proposés par les entreprises. Avec des méthodes comme celles de Simplon, Ecole 42 ou Web@cadémie, la preuve est faite que des jeunes de tous horizons peuvent accéder aux métiers de la programmation.
Constat qui a conduit le gouvernement à encourager la création de 50 à 60 établissements de ce type pour former 20.000 personnes au code d’ici 3 ans. Ce programme s’inscrit dans le cadre de la Grande Ecole du Numérique : “L’idée est de s’adresser à un public traditionnellement éloigné du numérique et de s’adapter aux besoins du marché. Après avoir passé une formation, un jeune pourra trouver un emploi, compléter sa formation ou même monter son activité.


Internet reste anarchique

Dans cet entretien, Alain Damasio, auteur de science-fiction, se souvient des promesses du web à ses débuts. Fasciné par la quantité de contenus potentiellement accessible, freiné aussi par les lenteurs de son modem criard, il emprunte avec excitation les premiers chemins de traverse dans la pyramide verticale des savoirs. Tout le monde pouvait s’exprimer, la démocratie allait se réveiller ? Rapidement, le “bruit” informationel s’est, en fait, intensifié et l’attention est devenue la ressource rare (cf Yves Citton et notre dossier à paraître prochainement). Sommes-nous définitivement noyés dans la matrice, rivés à notre Onoto (o(bjet) no(made) to(talitaire)), avides de pouvoir mais en réalité dépourvus de toute puissance ? Pas tout à fait : “Internet est encore, en de nombreux sites, blogs, forums, en de nombreuses niches joyeuses, une utopie magnifique où des partages de toute grandeur, de toute beauté sont possibles – et se font chaque minute. L’outil est tellement vaste et polymorphe, tellement fou et varié, que l’anarchie y reste possible. Et elle demeure en grande partie structurelle, tant que la neutralité du net sera préservée. Le web dessine de fait un immense rhizome (et pas un arbre), une architecture éminemment horizontale et libertaire.


Nicolas Oppenot

 

 

La Revue du Net #10

Le Ven 26 juin 2015

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5 faits marquants repérés cette semaine du 22 juin
 

Uber et l’économie de partage

Selon Michel BauwensUber et Airbnb n’ont rien à voir avec l’économie de partage : “Il s’agit plutôt d’une mise sur le marché de ressources qui, jusque-là, n’étaient pas utilisées. La différence entre une production pair-à-pair et Uber, c’est le morcellement du travail, la mise en concurrence entre les travailleurs pour obtenir un service, sans qu’ils aient accès à ce service, ce « bien commun », en l’occurrence l’algorithme contrôlé par la firme. Cela entraîne des déséquilibres, et avec eux la précarité.” Pour Nicolas Colin, c’est le principal défi des années à venir : “quel système met-on en place pour redistribuer la valeur créée par les grandes plateformes ?”. Dans l’immédiat, les entreprises traditionnelles sont fortement impactées et tentent de s’adapter.

Simplon ouvre son 6ème établissement

Simplon.co est une école qui forme aux métiers du numérique et qui permet à des jeunes des quartiers prioritaires, demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RSA de devenir développeurs web et mobile, référent numérique ou data artisan. Avec une première ouverture en 2013, un 6ème établissement ouvrira ses portes à la rentrée prochaine à Boulogne-sur-mer. Détail important : l’école est gratuite, financée dans un premier temps par un prêt de SNCF développement, elle tirera ensuite ses revenus des organismes de formation.

Nos cerveaux seront connectés à internet d’ici à 2030

Selon le futurologue Ray Kurzweil, pionnier de l’intelligence artificielle et chef de l’ingénierie chez Google, nos cerveaux pourraient se prolonger dans le cloud d'ici à une quinzaine d'années. Notre pensée serait alors un "hybride biologique et non biologique", fusion de l'Homme et de la machine. Mais comme toute évolution, celle-ci ne viendrait pas sans menace : combien coûtera la cybersécurité encéphalique ?

Les petites entreprises s’adaptent mieux au numérique que les grosses

D’après une étude du cabinet ECL Direct, les TPE ont intégré plus rapidement le numérique dans leur mode de fonctionnement souple que les grandes structures alourdies par leurs process. La conversion au numérique produit principalement des effets sur la productivité, la communication et, à plus petite échelle, la formation. Malgré leur petite taille, les TPE sont bien déterminées à bénéficier des mêmes avantages technologiques que les autres, voire mieux !

Mécaniques poétiques du big data

Deux artistes belges ont composé une grande fresque animée qui traduit en gravures et vidéos les interactions invisibles de notre monde numérique : “En juxtaposant et en (dés)organisant des représentations hétéroclites à la façon d'une machinerie d'une absurde complexité, en s'appropriant les codes du big data et de la visualisation sous forme de graphes, ils ont créé leur propre "carte mentale", décalée et, d'une certaine façon, décapante. Une façon peut-être de mettre en question notre rapport à la technologie, en jouant à détourner ses codes pour l'entraîner vers le burlesque ou la poésie.


Nicolas Oppenot et Margaux Michaux

 

La Revue du Net #9

Le Ven 19 juin 2015

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5 faits marquants repérés chaque semaine
 

Le CNNum au rapport

Depuis plusieurs mois, le Conseil National du Numérique s’est mobilisé pour organiser une grande concertation nationale autour des enjeux du numérique. À partir des nombreuses contributions, les membres du CNNum ont présenté au gouvernement, ce jeudi 18 juin, 70 recommandations pour dresser une politique numérique ambitieuse pour la France.
Retrouvez le rapport sur le site du CNNum ainsi qu’une vidéo qui résume en 5mn les grands enjeux identifiés autour de 4 grands thèmes :
• Loyauté et liberté dans un espace numérique en commun
• Vers une nouvelle conception de l’action publique : ouverture, innovation, participation
• Mettre en mouvement la croissance française : vers une économie de l'innovation
• Solidarité, équité, émancipation : enjeux d'une société numérique



Souriez, vous êtes traqués

le réalisateur Brett Gaylor propose, en coproduction avec Arte et Upian, la série documentaire Do Not Track qui s’immisce dans les coulisses de nos usages du net. Avec humour, Il aborde la question de la maîtrise de nos données personnelles en s’attachant à identifier ceux qui tentent à tout prix de se les procurer pour en tirer des bénéfices colossaux. La méthode est efficace puisque nos propres données sont mises en situation pour illustrer le propos !


Une intelligence artificielle résout seule une énigme biologique 

Depuis un siècle des biologistes buttent sur une énigme, à savoir : comment fait le Planaire, un ver plat d’eau douce, pour réussir à régénérer son corps (tête et queue comprises) quand il est sectionné en plusieurs fragments ? Etant donnée la complexité du phénomène, les chercheurs ont fait appel à une technologie d’intelligence artificielle, les algorithmes évolutionnistes (ou évolutionnaires), pour générer le bon modèle d’interactions chimiques menant de la production de protéines par l’ADN à la reconstitution du corps. Et ça marche ! Les chercheurs assurent que leur “méthode est universel et fonctionnerait avec tout type de cascade biochimique. Elle pourrait ainsi clarifier les mécanismes de croissance des embryons et permettre à la médecine de mettre au point des traitement génétiques impliquant une régénération d’organes ou de tissus.


“Les smartphones sont le rêve de Staline”

En permettant de surveiller et de suivre leurs utilisateurs à la trace, nos appareils mobiles et connectés sont des outils que même un dictateur du XXème siècle n’aurait pas osé imaginer ! Et pourtant, aujourd’hui, nous les utilisons et nous laissons échapper nos données personnelles sans être contraints par la torture. Pour Richard Stallman, il est essentiel que les internautes reprennent possession de leurs données et cela passe, selon lui, par l’utilisation de logiciels libres.
Avec un logiciel libre, les utilisateurs gardent le contrôle. S’ils se rendent compte qu’un logiciel les espionnent alors ils peuvent l’enrayer pour qu’il ne le fasse plus (...) Un programme informatique libre peut se définir en 3 mots : liberté, égalité, fraternité. Empêcher le partage de programmes informatiques est une atteinte à la société.


Unesco et les internets : interCONNECTer les ensembles

Durant un an, l’UNESCO a mené une consultation multipartite qui a mobilisé plusieurs États membres pour recueillir au final plus de 200 réponses à un questionnaire en ligne. Une étude ayant pour titre : “Des clés pour la promotion de sociétés du savoir inclusives : accès à l'information et au savoir, liberté d'expression, respect de la vie privée et éthique sur un Internet mondial.” vient d’être éditée. Elle est disponible sur le site de l’UNESCO.


Nicolas Oppenot

 

La Revue du Net #8

Le Ven 12 juin 2015

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5 faits marquants repérés chaque semaine
 

Futur en Seine, c’est parti !

Le festival du numérique en Île de France Futur en Seine a ouvert ses stands jusqu’au 21 juin. Il rassemble plus de 150 prototypes qui vont révolutionner notre quotidien (ou pas), des conférences, des ateliers pour petits et grands, des rencontres d'affaires et un focus sur les questions liées au climat, en vue de la COP21. Ce thème “correspond à notre préoccupation principale, à savoir remettre l’humain au cœur du numérique. Nous avons lancé un appel à participation pour les startups, et beaucoup de projets gravitent autour de l’énergie, du recyclage, de la gestion des déchets… C’était un choix assez naturel.” précise Camille Pène, directrice de l’événement.


Laissez-nous payer pour aller sur Facebook !

Facebook, Instagram, Twitter et Google sont a priori des services gratuits, financés par la publicité. Pourtant cette dite publicité ne rapporte que 20 centimes/par utilisateur/par mois, soit peu de choses. Ce n'est donc pas de là que ces réseaux font de l'argent. En effet, si ce service est gratuit, c'est parce que nous sommes le produit, et non des clients : nous sommes, notre contenu et nos données privées, le chiffre d'affaire de Facebook et autres réseaux sociaux. La question est donc : pourquoi ne pas permettre à ceux qui le souhaitent un accès payant sans toutes ces publicités, et avec un contrôle réel des données personnelles ? Quand à l'heure actuelle certains payent pour Netflix, d'autres le feraient volontiers pour leur vie privée. Facebook payant, c'est pour quand ?


Le CDO doit s'allier avec la multitude

Interviewé par l’Usine DigitaleNicolas Colin donne sa définition du rôle du CDO (Chief Digital Officer) au sein de l’entreprise. Le numérique étant une technologie maintenant mature qui traverse l’ensemble des secteurs de l’entreprise, il ne faut pas chercher le CDO à la direction informatique ou au marketing ou encore au pôle innovation. Non, son rôle est dans la transversalité. Il doit orchestrer la répartition des pouvoirs qui se déplacent de l’intérieur de l’entreprise vers la multitude : “Et la multitude, c’est une somme d’individus plus exigeants, plus impatients, qui sont actifs et qui déploient une puissance autonome. Les entreprises qui savent capter cette puissance sont celles qui sortent du lot. Le numérique n’est pas une transformation, ce n’est qu’une résultante. Il faut d’abord comprendre ce qui se passe à l’extérieur, prendre des points d’appui pour rétroagir ensuite sur l’entreprise.

> A consulter également : le dossier sur le “débarquement” des CDO


Nos ondes cérébrales comme signature

Finie la valse des mots de passe, le casse-tête des astuces pour les archiver, l’imagination à déployer pour en trouver de nouveaux ! Des chercheurs américains ont découvert que les ondes cérébrales émises par notre cerveau peuvent nous servir de signature. L’avantage, selon Sarah Lazlo, chercheuse, c’est que “Si l'empreinte digitale de quelqu'un est volée, cette personne ne peut pas re-développer un nouveau doigt. (...) Tandis que l'empreinte cérébrale est, elle, malléable par son propriétaire


Le robot tueur

Stuart Russell, professeur d’informatique à l’Université de Californie, met en garde contre la technologie des Systèmes d'Armes Létales Autonomes (“LAWS” en anglais pour “Lethal Autonomous Weapons Systems”. On appréciera l'acronyme (ou pas)). Sans aucune intervention humaine, des machines seraient capables de prendre la décision de tuer un individu : "Il est très probable qu’ils contrôlent de mini-tanks armés, et uniques décideurs de qui doit vivre et qui doit mourir. Cela pourrait mener à une violation des principes fondamentaux de la dignité humaine
En France, on se penche sur le soldat augmenté ...


Nicolas Oppenot et Margaux Michaux

 

La Revue du Net #7

Le Jeu 04 juin 2015

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5 faits marquants repérés chaque semaine

Au-delà de la révolution numérique, retour à l’humain : Changeons d’Ere !

Pour sa troisième édition, le Forum Changer d’Ere (dont le Digital Society Forum est partenaire) a mis l’accent sur l’humain. Véronique Anger-de Friberg, chef d’orchestre portée par les idées du Groupe des dix cite les mots du philosophe Abdennour Bidar pour insister sur l’urgence de redéfinir ce qu’est, pour nous tous, le bien commun, dans un élan fraternel : “Nous avons aujourd’hui l’occasion historique de changer d’ère en changeant de vision de l’Homme(…) On a oublié une évidence dans notre société : la fraternité s’apprend. On ne naît pas fraternel, on le devient(…) Est-ce donc vraiment de la naïveté que de réclamer d’entrer tous dans le temps de la fraternité ?(…) Remettons-nous, grâce au trésor de nos ressources culturelles diverses, à fabriquer du commun ! 
Mercredi 3 juin, 64 intervenants se sont déplacés à la Cité des Sciences et de l’Industrie pour témoigner et débattre des défis de la révolution numérique, sociétale, culturelle, écologique et (trans)humaniste qui s’impose à nous. Près de 600 spectateurs étaient présents dans la salle, 900 twittos en ligne et 1700 internautes à distance, devant les débats en streaming. Retrouvez le replay, les images, les dessins, les interviews et les tweets sur le site du Forum Changer d’Ere et poursuivez les échanges sur les internets !


S’ouvrir à l’Open-Source

Partager sa machine à laver, livrer des plans de machines industrielles pour développer l’agriculture écologique, proposer des cours dans des universités participatives, c’est ce que propose Imagination for People, une plateforme qui "aide les communautés engagées et les innovateurs sociaux à inventer les idées et réaliser les projets d’un monde plus collaboratif et responsable". Un aperçu qui “donne un peu le tournis mais montre surtout que sous la surface des radars médiatiques, la vie et l’imagination foisonnent pour préparer le monde de demain qui s’annonce bien différent de notre vieux modèle moribond.


L’économie collaborative, ou comment le vent de la confiance a changé de direction

Selon une enquête de 60 millions de consommateurs en 2014, 41% des Français ont recours, souvent ou assez souvent, à de la consommation collaborative. Le phénomène prend de l’ampleur, tous les secteurs sont touchés et des modes de production et de consommations alternatifs sont inventés chaque jour. Même si on assiste au développement d’une nouvelle cohésion sociale, les effets sur le travail sont contestables.
Dans cet article de la ParisTech ReviewMonique Dagnaud, directrice de recherche à l’Institut Marcel Mauss (CNRS-EHESS) passe en revue le côté pile et le côté face de cette nouvelle économie qui “ambitionne de créer un nouveau schéma d’organisation sociale tirant parti de la connectivité généralisée et à bas coût. Une organisation axée sur la coopération, en rupture avec le système hiérarchique bâti sur la loi de la compétition/élimination qui caractérise les sociétés modernes.


Faire parler les données

Alors que tous les fantasmes s’expriment sur l’exploitation de nos données personnelles et le développement de l’intelligence artificielle, Cynthia Fleury, Professeur de philosophie politique et psychanalyste met l’accent, dans cettechronique, sur la dernière publication d’Eric Sadin : la Vie algorithmique. Critique de la raison numérique (Éditions l’Échappée, 2015) : “Éric Sadin raconte comment la numérisation envahit nos quotidiens avec notre « consentement », qui ne sait plus à quoi il consent. En fait, parler n’intéresse plus. Faire parler les données, voilà le nouveau sésame.
> Eric Sadin sera l’invité des Rendez-Vous du Futur le 16 juin prochain


Toute extension de la surveillance nécessite d’étendre ses contreparties

Les caméras de corps portées par les policiers américains font débat. Elle peuvent s’avérer utiles pour attester du respect des agents dans l’exercice de leurs fonctions mais, en contrepartie, les vidéos générées ouvrent la possibilité de procéder à des analyses par reconnaissance faciales. Au delà des possibilités qu’offrent l’outil technologique, le cadrage juridique est fondamental et il doit se faire en concertation avec les citoyens. Des associations se sont emparées de la question. Dans leur manifeste, elles “demandent que le développement des caméras de corps soit assortie de contreparties : un nouveau pouvoir doit aussi construire son propre contre-pouvoir, c’est-à-dire son système d’encadrement, de contrôle et de régulation.


Nicolas Oppenot

 

La Revue du Net #6

Le Jeu 28 mai 2015

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5 faits marquants repérés chaque semaine

"Pour ne pas être programmé, il faut programmer"

Mardi 26 mai, Frédéric Bardeau était l’invité du FIRST, le “before” des Rendez-Vous du Futur. Co-Fondateur de l’école du code Simplon, son champ d’action passe en 2 ans de Montreuil à bientôt Bamako et bien au delà, avec l’initiative de La Semaine du Code en Afrique que Simplon coordonne. Objectif : “mettre entre les mains des jeunes Africains les outils et compétences informatiques dont ils ont besoin pour réussir au 21ème siècle et contribuer activement à l’essor économique du continent.


L’âge du Faire

Plongé dans les “HackerSpaces” de la baie de San Francisco, Michel Lallement révèle dans son ouvrage “L’âge du Faire” le potentiel “disruptif” (le mot est à la mode) de ces espaces où de nouvelles formes de travail sont expérimentées jusqu’à en faireune démarche artistiqueSelon Dominique Meda, cette enquête met “extrêmement bien en évidence comment ces organisations, non vouées à l’efficacité productive, ont réussi à transformer le travail mais également à créer, à partir même de ces activités non coordonnées, de véritables communautés dans lesquelles s’inventent de nouvelles façons de faire du lien et sans doute de la politique.


Datanomics 

L’accès à un champ toujours plus vaste de données offre de nouvelles opportunités dans de nombreux domaines économiques et sociétaux. Pour accompagner ceux qui cherchent à générer de la valeur à partir de ces big data, la communauté Without Model propose des clés de compréhension. Après un travail de plus d’un an et la consultation de nombreux experts, les conclusions sont livrées dans cette publication : “Datanomics, les nouveaux business models des données”.


Les retailers s’intéressent au partage

Les distributeurs ont été les premiers impactés par le tournant de l’économie du partage, en tant qu’intermédiaires court-circuitables dans les relations entre les producteurs et les consommateurs. A présent, ils se ressaisissent et inventent denouvelles combinaisons collaboratives impliquant certaines parties prenantes de leur éco-système. Il s’agit par exemple de proposer l’échange de compétences en bricolage avec la plateforme Troc’heures de Castorama ou de déléguer une partie du service client, de la livraison … tous les domaines sont concernés ! Sans compter le partage en B to B qui commence à faire des émules dans les entreprises, même si, selon Gaëtan de Sainte Marie, directeur d’une centrale d’achats regroupant 4.000 adhérents, cela prendra du temps : « Il est déjà difficile de convaincre les dirigeants de PME de collaborer autour d’achats non stratégiques, parce que cela est souvent vu comme une perte de contrôle. Pourtant, quand ils le font – par exemple en s’associant pour négocier ensemble – ils se rendent compte que cela peut être une arme très puissante. Mais de là à ce qu’ils acceptent de partager leurs actifs… »


Handicap et numérique

La révolution numérique est bien là : dématérialisation, accélération des échanges, réseaux sociaux, imprimantes 3D. Oui elle est bien là, et pleine de promesses pour compenser le handicap dans les sphères de l'emploi, la vie sociale, culturelle et sportive. Aujourd'hui, de nombreuses solutions apparaissent principalement pour le handicap moteur ou sensoriel. Ici des applications pour ajuster l'affichage sur écran (taille, couleurs, ...), lire des informations écrites, là des devices adaptés, là des sites qui référencent les établissements accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Au-delà de cette fonction de compensation proposée par le numérique, n'oublions pas non plus sa fonction de médiation (communication, acquisition de compétences), par exemple pour des élèves souffrant de troubles de l'apprentissage ou de la concentration.
Depuis ce mercredi, l'école d'ingénieurs de Lorient accueille Les Premières Rencontres Handicaps et Numérique. Les échanges sont à suivre sur tweeter avec le hashtag #RHN2015

Nicolas Oppenot
et Charles-Antoine Berthonneau

 

Revue du Net #5

Le Jeu 21 mai 2015

 

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5 faits marquants repérés chaque semaine

Lost in transition ?

Depuis mercredi, les acteurs de l’économie collaborative sont réunis au Cabaret Sauvage, à Paris où se tient la 3ème édition du Festival OuiShare. Trois jours pour échanger sur les enjeux, les défis et les dérives de cette nouvelle façon de “faire société”. D’après Antonin Léonard, membre fondateur du collectif OuiShare, un cap a été franchi : un âge 2 de l'économie collaborative se dessine. Pour qualifier cette étape, le thème “Lost in Transition” a été retenu. “Perdu”, oui, car tout reste à construire, comme le soulignait en introduction Charles Eisenstein. Un état des lieux paraît ce 21 mai aux éditions Rue de l’Echiquier sous le titre : “Société collaborative, la fin des hiérarchies”. Les bases conceptuelles issues de l’expérience de pratiques collaboratives y sont jetées pour permettre à chacun d’entrer dans la danse : “Notre vision de la société collaborative est inclusive. Il y a de la place pour tous, entrepreneur et activiste, freelance et employé, startup et association, jeunes et vieux, disruptif et disrupté.


Les élites bousculées par le numérique

Le numérique a un impact fort sur la hiérarchie des pouvoirs. La société tend à se réorganiser de façon plus horizontale, ce qui n’est pas toujours bien perçu par les élites. A cela s’ajoute le poids considérable des GAFA qui met au défi les politiques d’assumer leur rôle de régulateur : "Les capacités des mémoires augmentent en flèche, l'intelligence artificielle progresse, les processus s'emballent et Google est le lieu de concentration de pouvoir le plus considérable du moment. Nous assistons à une privatisation des forces les plus actives de la planète.déclare Laure Bélot, auteure de “La déconnexion des élites“. Dans cet ouvrage, elle fait état du décalage entre le progrès et les élites et, par ricochet, avec les citoyens. Elle sera l’invité desRendez-Vous du Futur du 26 mai prochain.


Faut-il apprendre le code en classe ?

A en juger par les réactions au tweet de l’Elysée annonçant l’enseignement du code dans le programme scolaire, le sujet fait polémique ! 
 

Pourtant, "il y a le même intérêt à apprendre le code qu'à apprendre le latin", selonNicolas Glady, professeur de micro-économie à l'ESSEC. C’est la tendance dans plusieurs pays, mais encore faut-il que notre système éducatif soit prêt à l’intégrer, comme le souligne Gilles Babinet : “Cela doit prendre la forme d’initiations et d’éducation inversée, c’est-à-dire que l’on apprend chez soi pour valider les compétences en classe. Le code est un bon substrat pour intéresser les élèves et leur apprendre à apprendre. Je pense que nous allons parvenir à l’instaurer, mais notre système éducatif est malade. Il faut d’abord commencer par le soigner”.


Un contrat familial sur le numérique proposé par ... la Police !

C’est d’Espagne que vient cette initiative. Déjà très active sur tweeter (1,58M d’abonnés), la Police Nationale Espagnole propose dorénavant un contrat entre parents et enfants pour les guider dans l’usage des outils digitaux. Avec leurs mots : « il s’agit d’une proposition du groupe Réseaux sociaux de la police nationale pour les parents et leurs enfants mineurs de moins de 13 ans afin qu’ils établissent avec eux quelques règles de bon usage (sûr, privé, respectueux) de leur smartphone, tablette, ordinateur ou autre outil connecté au moment d’acheter un nouveau gadget à leur enfant. »

Contented

Vous avez du mal à vous concentrer ?

Microsoft s’est penché sérieusement sur les impacts de nos outils connectés sur notre capacité de concentration. Il en ressort un résultat aussi étonnant qu’alarmant :les poissons rouges auraient une capacité à rester concentrés supérieure à la nôtre ! Fortement sollicités par les fils d’actualités et autres alertes intempestives, nous gagnons, en revanche, du galon en “multitasking”. Attention toutefois à ne pas se retrouver seul dans le bocal en relevant la tête !

Nicolas Oppenot

Revue du Net #4

Le Lun 11 mai 2015

 

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5 faits marquants repérés chaque semaine

Quel avenir pour le travail ?

Deux avis controversés sur l’économie collaborative : d’après Rachel Botsman, de l'Université d'Oxford, la “sharing economy” est en train de transformer le marché du travail au bénéfice de millions de personnes. En revanche, selon Andrew Keen, les travailleurs ne sont pas assez protégés et se retrouvent floués. Quoiqu’il en soit, les initiatives innovantes se dénichent dans la société civile. Anne Dhoquois les a rassemblées en mettant en relief les actions du Pacte Civique. Le plein emploi ne serait pas une utopie. Elle propose des pistes pour nous tous, entrepreneurs en puissance, dans son dernier ouvrage.

A consulter sur le même thème : notre forum Travail et Numérique ainsi que le dossier Travailler Demain et les entretiens avec Bernard Stiegler de Culture Mobile.


Le numérique au service des psys

IBM investit dans le marché de la psychiatrie. A partir de l’analyse de conversations numériques, d’échanges sur les réseaux sociaux, de requêtes sur les moteurs de recherche et de toute autre donnée personnelle, le programme IBM Watson Personality brosse le portrait d’un individu.
Il utilise l'analyse linguistique pour déduire des caractéristiques sur la personnalité, les besoins intrinsèques, et les valeurs d'un individu” précise un membre d'IBM. La question est de savoir jusqu’à quand le psychanalyste arrivera à justifier son expertise ? 


Designer sa mort

Comment améliorer notre fin de vie ? Quelles traces mémoires souhaitons-nous laisser ? Quelle technologie mettre à notre service ? Dans cet article, James Pallister fait le point sur les dernières tendances en vogue pour “designer” sa mort. La recherche de sens est au coeur de la démarche.
Une nouvelle génération de designers répond à cet appel, avec de nouvelles idées stimulantes. Quand la technologie est bien conçue, elle peut aider à améliorer chaque instant de la vie, pourquoi nous abandonnerait-elle dans la mort ?


Dans 7 ans, plus de Web ?

D’après Andrew Ellis, vu le développement vertigineux d’internet et la production exponentielle de données, nous n’aurions plus beaucoup d’années devant nous pour surfer ! 
"Nous commençons à atteindre un point, dans notre labo de recherche, où nous ne pouvons plus faire passer une seule donnée supplémentaire à travers un câble optique" explique t’il au Daily Mail.
Plus de données demande plus de câbles et donc des investissements supplémentaires à imputer sur les consommateurs. Allons-nous vers un accès à internet à deux vitesses ? “Cette prédiction sert à dire qu’on ne gagne pas assez d’argent, qu’il faut des investissements.” précise Clément Cavadore, consultant et membre du conseil d’administration de France IX, le principal nœud de l’Internet français – où fournisseurs d’accès et de contenus connectent leur réseau. Dans le doute, Pablo Servigne, co-auteur de « Comment tout peut s’effondrer » propose des clefs pour survivre dans “le monde d’après” !


Mettez vos idées au clair sur l’internet des objets 

France Stratégie est un organisme de réflexion, d’expertise et de concertation, rattaché au Premier Ministre, qui missione des experts pour le traitement de grands sujets de société. Le nouveau format d’émission intitulé “Les Idées au Clair” a pour objectif de rendre accessible ces sujets. Pour la première édition, focus sur les objets connectés avec pour invité l’économiste Lionel Janin et Mehdi Chouiten, scientifique spécialiste de la data.


 

Revue du Net #3

Le Mer 06 mai 2015

 

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5 faits marquants repérés chaque semaine
 

“Le numérique déroutant”

C’est le titre donné à une étude réalisée par la Banque Publique d’Investissement, en collaboration avec Olivier Sichel. Objectif : démontrer que le numérique, en bouleversant les chaînes de valeur, représente une réelle opportunité pour les PME. Des marchés jusque là “réservés” à quelques entreprises s’ouvrent à de nouveaux entrants, bousculant les habitudes en place.
Cette infographie résume les grands points à retenir. Reste à choisir sa position : être dérouté ou dérouter !?


Pour un nouveau contrat social dans notre société collaborative

En introduction au huitième numéro de la Revue du CubeJoël de Rosnay propose de revoir notre “contrat social” alors que notre économie traditionnelle a été “déroutée” par le numérique : “Les critères de la société industrialiste et de l’économie de marché ne s’appliquent plus face au « précariat » et à ses valeurs, aux « freelancers » (adeptes du travail intermittent) et à l’uberisation du travail (gestion personnelle d’un portefeuille d’activités à placer en fonction de la demande). Et pourtant, croissance, emploi et activités « non solvables » pourraient être complémentaires, à condition de jeter un nouveau regard sur la situation actuelle.


Les maker-faire font la foire à Paris

Les 2 et 3 mai, ils étaient 35000 “maker-faire” adeptes des technologies, artisans, éducateurs, inventeurs, hobbyistes, ingénieurs, clubs de science, auteurs, artistes ou encore étudiants à se réunir pour fabriquer des objets qu’ils ont imaginés. Issu de la culture web, le « Maker Movement » est présenté comme la nouvelle révolution industrielle, notamment par Chris Anderson qui précise : “Dans les 10 dernières années, on a cherché de nouvelles manières de créer, d’inventer et de travailler ensemble sur le web. Dans les 10 prochaines années, on appliquera ces leçons au monde réel.

> Reportage de WeDemain et Makery


La vie privée en débat

Vous étiez nombreux mardi 5 mai au Numa à l’atelier organisé par le DSF. La question du jour était celle de notre vie privée dans l’espace numérique, en écho au dernier dossier piloté par Dominique Cardon. Vos propositions ainsi que les observations des grands témoins de la soirée (Laure Kaltenbach et Benjamin Smadja) feront l’objet d’un rapport qui sera publié prochainement sur notre site. En attendant, revivez en images et en tweets les échanges riches et variés !

Pendant ce temps, la loi sur le renseignement passait à l’Assemblée Nationale. Beaucoup de réactions dans les medias invitant à la prudence lorsqu’on aborde cette proposition de loi sous l’angle des Big Data, de la Sécurité et des Libertés. Reste àpasser le Sénat. Et d’ici là, vous pouvez toujours commencer à prendre vosprécautions !


Renforcer la confiance entre les acteurs de l’économie numérique

Gilles Babinet et Robert Vassoyan proposent, dans un rapport publié par l’Institut Montaigne, quatre axes d’actions pour coordonner les actions de la puissance publique et des acteurs privés : diffuser l’excellence technologique dans le tissu économique, garantir la confiance entre les acteurs, renforcer la gouvernance du numérique et l’influence de France, et enfin répondre aux nouveaux besoins de compétences.

 

Revue du Net #2

Le Jeu 30 avr 2015

 

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5 faits marquants repérés chaque semaine

Exploiter les big data tout en respectant la vie privée

En écho à notre nouveau dossier sur la vie privée et les données personnelles, et àl’atelier qui se tiendra le 5 mai au Numa à Paris, voici un échange autour de la confiance et de la garantie de cette confiance, à l’occasion des Techdays 2015

Il est question de la responsabilité des entreprises. Selon Marc Mossé, “il faut s’emparer de la question du respect de la vie privée et l’intégrer au design des services, dès la conception”. Laure Kaltenbach évoque la Déclaration des Droits de l’Homme Numérique : “Ce sujet est perçu soit de manière technique soit juridique. Mais, pour nous, c’est avant tout un sujet culturel et éthique. Un sujet qui nous concerne tous, et pas seulement nous, Français.
Enfin, Tristan Nitot rappelle qu’en donnant 5€ par an, on pourrait s’offrir un facebook sans publicité ni exploitation de données. Un constat qui amène à se poser des questions sur la mutualisation citoyenne de nos réseaux sociaux.

Le P2P permettra t’il de se réapproprier le monde ?

La révolution pair à pair induit que la production émane de la société civile. Les citoyens contribuent à des biens communs et l’économie se crée autour. Le capitalisme, au contraire, cherche d’abord le profit.
Pour Michel Bauwens, le P2P devrait même permettre de nous sauver ! C’est ce qu’il analyse dans son dernier ouvrage "Sauver le Monde - Vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer" aux éditions Les Liens qui Libèrent. 

> Il était l’invité des Rendez-Vous du Futur mardi 28 avril.



> A lire également, ses interviews dans Libération et Rue89

Ou allons-nous tout confier à nos assistants numériques ?

Evgeny Morozov rappelle dans The Guardian que pour Hal Varian (Google), les assistants numériques vont être tellement efficaces que tout le monde en voudra un. Et les alertes actuelles sur la vie privée ne seront que de l'histoire ancienne !
Aujourd’hui, chez les assistants personnels des riches, l'équilibre du pouvoir est clair : le maître domine le serviteur. Avec Google Now, ce sont les pauvres qui sont les véritables “assistants virtuels" de Google - en aidant à amasser des données qui deviennent monétisables.

#sharevolution : le bilan des recherches de La Fing et Ouishare

“Depuis février 2014, la Fing, Ouishare et leurs partenaires ont mené ensemble un projet de R&D collaborative autour de la consommation collaborative, baptisé Sharevolution, dans le but de produire de nouvelles pistes de connaissances, de réflexions et d’innovation. Après la piste consacrée à la partagabilité des objets, celle consacrée aux hubs de partage et celle explorant les problématiques de gouvernance et de financement, voici la dernière synthèse de ces réflexions, consacrée aux finalités sociales de la consommation collaborative.”

Les 3 synthèses sur InternetActu

La fracture numérique comme limite des ambitions sociales

Selon une étude d’Eurostat, 12% des Français affirment n’avoir jamais utilisé Internet de leur vie. Ils sont 39% en Roumanie.
Celui qui bosse, drague, achète ses billets de train, discute des heures, commente ou perd du temps sur Internet a tendance à l’oublier : 42% de la population mondiale est connectée, c’est-à-dire que la majorité des habitants de cette planète ne le sont pas.

Les déconnectés ou mal-connectés du numérique par Emilie Brouze dans Rue89

 

Revue du Net #1

Le Lun 20 avr 2015

 

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

5 faits marquants repérés chaque semaine
 

La conversation sous toutes ses formes

La semaine dernière avait lieu, à Paris, le Festival des Conversations. L’occasion de faire un tour d’horizon de l’évolution de nos espaces d’échange, qu’ils s’effectuent en face à face ou dans la sphère numérique. Psychologues, auteurs de bande dessinée, photographes, ethnologues, spécialistes du web ou jeunes étudiants ont échangé leurs points de vue. Histoire de renverser certaines idées reçues sur la jeune génération, nous retiendrons le témoignage de deux jeunes filles lors de la rencontre organisée à la Médiathèque Alexandre Jardin d’Asnières. Les plus accrocs aux réseaux sociaux ne sont pas ceux que l’on croit d’après elles :



> Retrouvez également nos articles couvrant les 3 journées du festival :
Bulles de Conversation
Les conversations des jeunes à l’ère du numérique
La conversation, entre enjeux et plaisir

Les signaux à surveiller

Chaque année, l’AEC (Agence des Initiatives Numériques d’Aquitaine), propose un tour d’horizon de ce que nous réserve le monde digital. Depuis la Cité Numérique, futur espace de convergence des acteurs du numérique sur la métropole bordelaise, Antoine Chotard nous livre son regard de veilleur et prospectiviste en matière d’économie collaborative, d’intelligence artificielle, de big data, d’impression 3D ou autre tendance disruptive.
Retrouvez la vidéo de la conférence
> Interview d’Antoine Chotard : l'impact du numérique sur l'évolution des métiers


Antoine Chotard (AEC) par digitalsocietyforum

+ d'infos sur le site de l'AEC
+ d'infos sur le Forum du Printemps Numérique du 29 mai prochain sur les carrières digitales

Nous nous démarquons du robot par notre créativité

Les robots parviendront-ils à se substituer aux initiatives créatrices de valeur ? C’est une des questions que s’est posé le cabinet Roland Berger dans son rapport sur les transformations digitales. Beaucoup de métiers sont menacés de disparaître dans la prochaine décennie et principalement ceux à caractère répétitif, qu’ils soient manuels ou intellectuels. Les tâches préservées seront "celles qui requièrent créativité, sens artistique, intelligence sociale ou contact humain".
Retrouvez l’article de Dominique Nora dans le Nouvel Observateur (8 avril 2015)
Ce panel de 25 métiers impactés par la robotisation, dans le Journal du Net (5 novembre 2014)
Et ces 45 métiers qui devraient apparaître, dans le magazine We Demain (2 juin 2014)

Des méthodes collaboratives et frugales pour favoriser l’innovation en entreprise

Pour Bertrand Marquet, cofondateur du Garage, le fablab d'Alcatel-Lucent, c’est au sein des fablabs que les entreprises peuvent puiser les principales ressources d’innovation. Par leur fonctionnement collaboratif, ils incitent les collaborateurs à inclure l’ensemble de leurs employés dans la prise de décision et créent ainsi un cercle vertueux qui génère de la confiance et de la productivité. D’autre part, l’entreprise teste plus rapidement des idées émergentes en favorisant les solutions “frugales” consistant à faire plus avec moins : “Une dimension qui nous vient des pays en développement, qui nous réapprennent à innover. Plutôt que d'investir plusieurs centaines de milliers d'euros dans un prototype où on doit tout faire du premier coup, on prône l'itération rapide avec peu de moyens. Même si on fait un premier proto de bric et de broc avec des bouts de cartons, au moins ça va le rendre tangible et on va le mesurer au fur et à mesure.
Retrouvez l’interview de Bertrand Marquet dans Industrie & Technologies (25 mars 2015)
Autour de la notion de frugalité, découvrez l’innovation Jugaad portée par Navi Radjou

Un regard pluriel et positif sur l’avenir

Mathieu Baudin a fondé L’Institut des Futurs Souhaitables en 2012 dans le but d’ouvrir un espace de réflexions partagées sur un temps long pour réinventer de nouveaux modèles. Le 10 avril dernier l’Institut lance la campagne des Conspirateurs Positifs qui encourage à se tourner vers l’avenir de façon résolument positive. Des “lab sessions”, formations sur 6 mois, sont organisées pour réfléchir, avec des représentants de plusieurs disciplines, au monde d’après : “L’idée est de permettre la controverse intelligente, car nous pensons que la polémique d’usage dans notre pays ne mène à rien. Et les incertains finissent par prendre position. C'est une évolution collective qui profite à chacun. Et l'impact de tels changements individuels est très concret : lorsque nous faisons venir un haut responsable de La Poste, qui repart avec l'idée de créer un système d’économie collaborative au sein de sa boîte, ce sont 260 000 salariés qui sont concernés.
Retrouvez l’interview de Mathieu Baudin dans We Demain (14 avril 2015)