veille

Quand le numérique augmente notre humanité #DSF #RevueDuNet

Le Ven 15 déc 2017

Robot love

Laurence Devillers expose son point de vue sur les robots thérapeutiques, cette semaine, dans nos colonnes, et insiste sur la complémentarité homme-machine pour tirer au mieux partie de ces évolutions. A quelques jours de la table ronde organisée autour de “La santé à l’heure du numérique, y a-t-il encore un médecin dans la salle ? ”, c’est l’occasion de faire un focus sur les questions d’empathie envers les machines et plus largement le bonus en humanité dont peut nous faire bénéficier les technologies, selon l’usage que nous en faisons !

> Synthèse de veille : article à lire sur le site du DSF
 

 

L'appropriation des technologies #RevueDuNet #DSF

Le Ven 08 déc 2017


Les temps modernes - Charlie Chaplin - 1963

> Article sur le site du DSF

Cette semaine, nous publions un entretien avec Cynthia Fleury qui illustre les sujets abordés dans notre dossier Santé et Numérique. La philosophe et psychanalyste aborde notamment la question de l’appropriation des technologies  : une étape trop souvent sous-estimée qui implique pourtant la coordination de toutes les parties prenantes du projet. Ce sujet nous amène à aborder la question de notre rapport à la technologie, la machine et notre adaptation réciproque pour écrire le récit de notre émancipation dans les mondes numériques, comme l’évoque Nils Aziosmanoff dans l’édito de la dernière Revue du Cube  !

De l’automatisation des relations… à notre propre automatisation


A force d’être en relation avec des robots dans nos échanges électroniques, aurions-nous adopté les mêmes codes qu’eux ? Pour la psychologue Liraz Margalit, responsable de la recherche comportementale chez Clicktale, nous avons clairement tendance à automatiser certaines de nos relations, tout en recherchant à faire passer un message plein d’humanité ! En remerciant automatiquement un nouvel abonné à son compte tweeter ou en programmant des messages à ses contacts Linkedin pour les féliciter de leur nième année en exercice à leur poste par exemple. 
Sommes-nous en train d’être reprogrammés par les machines ? Selon Evan Selinger et Brett Frischmann, auteurs de “Re-engineering Humanity” , “il nous faut une méthode pour comprendre la valeur des dynamiques relationnelles qui se tissent entre machines et humains. Pour cela, si on mesure l’humanité des machines, il nous faut en regard tenter d’évaluer quand et comment nous nous comportons comme des machines.“ 

Quand la technologie met le design dans tous ses états


Entre la technologie et les usages, le designer joue un rôle crucial pour faciliter son appropriation. A l’interface entre le réel et le virtuel, il questionne les limites d’utilisation d’une technologie, dans un processus qui passe parfois par une démarche de hacking pour intégrer toutes les dimensions du dispositif, ouvrir de nouveaux champs et les détourner ! 
Vaste discipline qui s’intéresse à tous les objets de notre quotidien, le “design numérique” est défini sur Wikipedia  comme “l’application des processus innovant du design sur les produits et services issus des technologies de l’information et de la communication. […] Ce nouveau design s’inscrit dans les enjeux majeurs de la conception de services : créer de la relation, de la simplicité, du désir, de l’appropriation et des pratiques possibles.” 
Son application dans le domaine du soin prend ainsi toute sa dimension ! 

Réussir le virage de la santé numérique : 6 acteurs incontournables


Le déploiement des outils et services de santé numérique nécessite de mobiliser de multiples acteurs pour en garantir le succès comme le rappelle cet article du média québécois esanté-communication : 
Située au confluent d’une triple transformation (CNOM, 2015), la santé numérique repose sur des changements d’ordre : 
> sociologique, qui s’incarnent notamment par l’empowerment du patient; 
> technologique avec la croissance exponentielle d’innovations tels que capteurs, objets connectés, appareils mobiles intelligents; 
> politico-économique, essentiellement centrés sur la recherche de solutions pour optimiser la qualité et l’efficience des systèmes de santé. 
Dans ce contexte, on peut donc s’attendre à ce que les besoins, attentes et objectifs visés par l’implantation de la santé numérique varient selon les perspectives de différents acteurs clé tels que, en tout premier lieu, patients et soignants, mais également décideurs, assureurs, investisseurs et hôpitaux/réseaux de santé.
” 

Tendances et perspectives sur les médias sociaux par Fredéric Cavazza


C’est la fin de l’année, l’heure des bilans et perspectives. Celui de Frédéric Cavazza, expert des usages numériques et de la transformation digitale propose une photographie du web mettant en relief ses principales évolutions. En voici les points saillants : 
> Facebook et Google engrangent 77% des revenus publicitaires sur la toile 
> Les applications de messagerie sont plus populaires que jamais 
> 38% des entreprises déploient actuellement leur chatbot 
> la vidéo est devenue LE format de référence des médias sociaux 
> GIFs et stories se généralisent 
> La data devient un enjeu économique majeur 
> Une augmentation de la mobilisation des micro-influenceurs et ambassadeurs 
> Une prolifération des fake news qui conduit les citoyens à se méfier des médias… et à se tourner vers les sources d’informations alternatives, celles-là mêmes qui sont à l’origine des fake news 
> La nouvelle génération A aux usages totalement différents de la précédente 

Baromètre du numérique 2017 : entre omniprésence et fractures


Autre bilan, celui du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie)  qui a pour objectif d’identifier les progrès et fractures dans les usages du numérique pour orienter la politique de l’Etat. 
Nous y apprenons que nous sommes toujours plus nombreux à nous connecter à internet chaque jour (76%), à acheter en ligne (61%), à être équipé d’un smartphone (73%) … mais que dans le même temps, un tiers des français sont peu à l’aise devant un ordinateur. L'accompagnement des acteurs qui oeuvrent à la résorption de la fracture numérique doit être un objectif prioritaire pour le gouvernement. 

Découvrez toute la veille du DSF dans notre Scoop it  !

 

Ecologie et Numérique : l'équation impossible ? #RevueDuNet #DSF

Le Ven 10 nov 2017

> Veille et rédaction du billet pour le Digital Society Forum

 

Bigdata & Santé : notre vie privée convoitée ! #RevueDuNet #DSF

Le Ven 27 oct 2017

Les données de santé sont partout ! Au creux des réseaux sociaux, à votre poignet pendant votre footing, dans les capteurs de votre maison, chez votre médecin, à l’hôpital … des acteurs de toute nature s’intéressent à nos paramètres les plus intimes. Quelles limites juridiques mettre en place alors que dans peu de temps c’est le séquençage ADN qui va être à la portée de tous ?

> Article original sur le site du DSF

La fièvre des données de santé

Que ce soit du côté des géants du web qui rejoignent de gros acteurs de la santé ou dans le champ de l’innovation avec, en 2016, la création de plus de 7500 startups esanté dans le monde (selon une étude réalisée par l'incubateur StartHealth), les données de santé représentent un nouvel eldorado ! Avec le développement des objets connectés, le volume de données explose. Comme le diagnostiquait Olivier Ertzscheid dès 2009 : l’homo-numericus est en passe de devenir « un document comme les autres, c'est-à-dire indexable, découpable, calculable, monétisable ». La question de l’accès ouvert à ces données dans le respect de la vie privée est un défi majeur. En France, un Système national des données de santé (SNDS) est entré en vigueur le 1er avril 2017. « Unique en Europe, voire au monde, le SNDS constitue une avancée considérable pour analyser et améliorer la santé de la population », estime-t-on au ministère de la Santé.

Cancer et Open Big data : un nouveau moyen de prévention

Depuis 2015, le laboratoire Roche et La Paillasse se sont associés pour développer le projet Epidemium qui élabore de nouveaux modèles prédictifs, en croisant des données, pour mieux comprendre l'épidémiologie des cancers. 680 personnes y ont participé : statisticiens, informaticiens, spécialistes du data mining et spécialistes du cancer. Avec l’expertise de la CNIL pour valider que les modes d’exploitation des data se développent dans le respect de la vie privée des individus observés. Au delà de la performance, les représentants de Roche soulignent qu’ils font la preuve que « l'innovation ouverte et le Big Data ne sont pas l'apanage exclusif des Gafa »

« Dans les maisons, le séquenceur ADN pourrait devenir le prochain appareil connecté »

Trois acteurs de la recherche génétique se risquent à prédire les grandes mutations à venir dans le secteur médical. Le séquençage ADN à la portée de tous est un paramètre majeur dans la transformation des services de santé. Le cancer pourra, par exemple, être dépisté plus facilement en identifiant les mutations de l’ADN à partir d’une simple goutte de sang. Toute substance pourra être analysée : eau, air, nourriture, excréments … Une mine d’informations qui intéressera autant les laboratoires que les services de police !

Que pensent les Français du recours à la technologie pour la santé ?

L’Observatoire Cetelem a enquêté sur la confiance qu’accordent les français à l’e-santé. Meilleure coordination des services de santé, moins de déplacements, lutte contre les déserts médicaux, développement de la télémédecine : les français y sont favorables. Mais attention aux données, la confiance envers les nouveaux services esanté n’est pas encore gagnée ! "Si les sondés se montrent très enclins à partager leurs données avec leur médecin (91%) ou leur pharmacien (71%), ils le sont moins en ce qui concerne des mutuelles (47%) ou des entreprises offrant des services de e-santé (24%). Une opinion qui s'explique notamment par le fait que près de la moitié des Français (52%) considèrent que la collecte et l’utilisation des données dans ce domaine ne sont pas suffisamment encadrées par la loi."

Les paradoxes du big data en santé

Quel statut juridique pour les data produits par nos objets connectés ? Nous ne sommes pas dans le régime strict de protection comme peuvent l’être les données produites dans les institutions médicales. Avec l’arrivée de nombreux acteurs privés sur le marché du bien-être et des services de santé, le chantier de la confiance dans l’usage des données est ouvert ! Certains évoquent la BlockChain pour garantir une traçabilité fiable des usages. Nathalie Devillier, Professeur de droit à la Grenoble École de Management (GEM) fait le point sur ces zones de flou entre intérêt public et vie privée avec des acteurs de toute nature.

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Patients, médecins et machines : un trio qui fait bons méninges ? #RevueDuNet #DSF

Le Ven 13 oct 2017

Effectuer des consultations à distance avec des chatbots, développer des centres de télémédecine dans les territoires sous-médicalisés, transformer les temps de visite médicale grâce à des procédés d’auto-diagnostic, améliorer les parcours de soin dans un hôpital hyperconnecté : la machine et les intelligences artificielles font leur entrée dans le domaine de la santé. Reste à savoir si la relation humaine entre le médecin et son patient va gagner en qualité ou être écrasée par des objectifs de rentabilité ?

> Article original sur le site du DSF

Demain, la médecine sans médecins ?

Dans le cadre des rencontres Next 30 « Quels mondes pour demain » initiées par la Fondation Groupe EDF, Benoît Brouard, “père” du chatbot médical Vik Sein, débattait avec la psychanalyste Cristina Lindenmeyer sur l’avenir de l’acte médical à l’ère des machines et intelligences artificielles. Selon son créateur, Vik présente l’avantage de permettre au patient de s’informer en profondeur au sujet de sa maladie, allant même jusqu’à poser des questions qu’il n’aurait pas formulées en direct à un médecin. Le médecin intervient ainsi dans la relation au delà de l’aspect informatif et Benoît Brouard prend le pari que c’est pour lui l’occasion de réinvestir la relation humaine. La psychanalyste alerte cependant sur les rapports affectifs que le patient, en état de faiblesse, peut développer avec la machine. Nous entrons là en terrain inconnu et les conséquences sur la vie privée et les données de santé sont particulièrement sensibles.

2018, année de la télémédecine ?

Les territoires français sous-médicalisés (par manque de budget ou de ressources humaines) ont fait l’objet d’expérimentations de systèmes de télémédecine mais les résultats ne sont pas concluants. La Cour des Comptes alerte : “le nombre d’actes de télémédecine représenterait actuellement moins de 0,5 % des consultations dispensées, alors que les pouvoirs publics ont dépensé entre 2011 et 2015 près de 115 M€ à leur développement.” Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2018, le gouvernement veut favoriser l’acte télémédical en l’incluant dans les actes remboursés par l’Assurance Maladie et allouer un budget permettant de mettre en place les équipements nécessaires. A suivre !

E-santé : immersion dans les consultations de demain

Et si le cabinet de consultation médicale du futur ressemblait à un Apple Store ? A San Francisco, c’est ce que propose Adrian Aoun, fondateur de la start-up Forward. Son crédo : optimiser le temps du patient et du médecin en mettant en place un diagnostic en salle d’attente avec tablette, scanner et autres capteurs. Ainsi, à la consultation, le médecin est en possession d’éléments qu’il interprète avec l’assistance d’une intelligence artificielle. L’aspect administratif laisse place à la relation humaine. Mais la France n’est pas en reste, à en juger par les projets de parcours de soins de l’hôpital de Lens ou la chambre connectée du Centre Hospitalier Intercommunal Castres-Mazamet.

Les promesses de l'intelligence artificielle en médecine examinées par la mission Villani

Cédric Villani remettra un rapport en janvier 2018 comprenant des recommandations pour fixer les axes d'une stratégie publique pour l'intelligence artificielle. Ces travaux prennent la suite du plan #FranceIA lancé par le précédent gouvernement. Il avait réuni plus de 500 chercheurs, entrepreneurs, universitaires au sein de groupes de travail qui avait émis une soixantaine de recommandations pour mettre en valeur et développer la filière française de l'intelligence artificielle. La médecine prédictive, l'aide au diagnostic, la détection de tumeurs : les applications de l'IA dans la santé sont prometteuses. Le domaine médicale est affiché comme prioritaire dans les ambitions du gouvernement.

L'intelligence artificielle, un savoir-faire français ?

La France n’est pas que le pays de la gastronomie et de la mode, c’est aussi celui des mathématiciens qui savent manipuler des algorithmes !” Damien Gromier, président de #FranceIsAI souligne l’importance de maîtriser les technologies de l’intelligence artificielle alors qu’elles disruptent tous les secteurs d’activité traditionnels. Selon lui, la prochaine étape doit consister à rapprocher le monde des startups avec celui des chercheurs universitaires pour créer de nouveaux services et produits qui pèsent sur la scène internationale. Le langage des algorithmes s’impose dans tous les domaines. La nouvelle génération doit s’en emparer pour accéder aux métiers de demain.