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Dans Triple C

21ème Université Hommes - Entreprise #UHE15

Le Jeu 03 sept 2015


> Live Tweet de l'événement / Interviews d'intervenants / Reporting multimedia

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#UHE15

Revue du Net #14

Le Dim 30 août 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

 

Photo : Jean-Pierre Dalbéra

5 faits marquants repérés cette semaine du 24 août
 

les « nouveaux » usages sont-ils si nouveaux ?

Nous parlons de disruption et d'ubérisation comme autant de nouveaux phénomènes que nous n'aurions pas vu venir. Laurence Allard, Maître de conférences en Sciences de la Communication propose une autre lecture dans cet article et redonne sa temporalité à l'évolution des usages en articulant sa démonstration autour de trois processus : réinventions, transferts et créolisations.
"Le numérique n’est pas qu’affaire d'usages et de technologies. (...) L’innovation circule en société par « traductions » successives avec transformations réciproques de l’une et de l’autre."


Les parents n'ont plus à s'inquiéter du temps que leurs enfants passent devant les écrans

Contestant une étude parue dans "Preventive Medicine" en avril dernier, Jordan Shapiro estime, dans cet article, que les parents se doivent d'être exemplaires avant tout. Dans leurs rapports aux autres, comme dans leur usage des nouvelles technologies, les parents doivent enseigner aux enfants les moyens "d'être au monde" et partager avec la prochaine génération d'adultes leurs propres meilleures pratiques pour être de "bonnes personnes", pour vivre une vie épanouie, pour interagir avec le monde qui les entoure. "Il semble donc important d'avoir des actions cohérentes avec nos positions. Etre parent, après tout, est la façon la plus directe d'avoir un impact sur l'humanité et l'avenir du monde."


Les ados, la techno et les relations amicales

Les jeux vidéo, les médias sociaux et les téléphones mobiles jouent un rôle essentiel dans la façon dont les adolescents se rencontrent et interagissent avec leurs amis. 57% des adolescents américains ont même fait de nouvelles connaissances en ligne. Probablement en jouant à un jeu vidéo puisqu'ils sont 72% à s'y adonner régulièrement. L'occasion de tisser des relations durables à partir d'expériences collectives. Retrouvez tous les résultats de l'étude du Pew Research Institute à ce sujet.


Facebook mène à une radicalisation des idéologies minoritaires

Hossein Derakhshan, blogueur iranien, a passé six ans en prison. Il raconte qu'en sortant, il a trouvé que l'Internet ouvert et interconnecté était en train de disparaître : les blogs s'effaçent au profit des réseaux sociaux, les liens hypertextes qui tissaient la structure des réseaux sont remplacés par des likes, les textes par des images, les initiatives locales peinent à exister et des bulles communautaires se radicalisent : "Nous tolérons de moins en moins d’être exposés à des idées qui ne sont pas les nôtres, et c’est le meilleur terreau du terrorisme ou de l’extrémisme. Puisque chacun évolue dans sa bulle, persuadé d’être dans le vrai, l’illusion du consensus est généralisée, et des idéologies radicales prennent plus d’importance qu’elles ne le devraient.".
En juillet dernier, il a lancé un appel pour sauver le réseau des griffes de la Silicon Valley.


Les musées envahis par les aveugles photographes

Pourquoi perdre du temps à regarder une oeuvre dans un musée, alors qu'on peut la "capturer" avec son appareil photo et l'emporter chez soi ? Le journaliste Eric Dupin nous fait part de sa stupeur devant les hordes de "photographes" qui envahissent les musées, en passant le plus souvent à côté d'une observation réelle des oeuvres. Un phénomène largement amplifié par la charte "Tous Photographes" de la ministre de la Culture Fleur Pellerin en mars 2015.


Nicolas Oppenot

Revue du Net #13

Le Ven 21 août 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

 

5 faits marquants repérés cette semaine du 17 août
 

Facebook devrait tous nous payer

La sociologue Zeynep Tufekci a proposé à facebook de payer ses services en échange de la non exploitation de ses données personnelles et de l'absence de publicités. Cette provocation, dont la plateforme ne donna bien entendu pas suite, met en relief la confusion entretenue sur la valeur des données et de l'attention de l'usager, à la fois client d'un service gratuit (comment résister ?) et produit. Conséquence, comme le précise Jaron Lanier : "quand des milliards de gens confient leurs données personnelles à une poignée de sociétés, cela a pour effet un gigantesque transfert de valeur du plus grand nombre à quelques acteurs". Nos données personnelles valent de l'or, encore faut-il avoir conscience de les faire valoir.


L'ubérisation du travail, nouveau défi social

Signe de modernité ou régression sociale ? Le développement de l'économie collaborative pose question quant au statut qu'elle réserve à ses travailleurs. Avec toujours plus de flexibilité et moins de protection sociale, elle génère une précarité croissante : "Le travail à la demande est un retour au XIXe siècle quand les travailleurs n'avaient pas de pouvoir, prenaient tous les risques et travaillaient des heures interminables pour pratiquement rien." affirme Robert Reich, un ancien ministre du travail sous l'administration Clinton, aujourd'hui professeur à l'université de Berkeley en Californie. Un constat alarmant qui mobilise la classe politique (Hillary Clinton) pour penser de nouvelles formes de mutualisation.


Le Congrès du futur : les acteurs du changement sont déjà là

Le Conseil économique social et environnemental et l'Institut des Futurs souhaitablesont lancé le Congrès du futur, cartographie de tous les collectifs porteurs de projets citoyens et d’une vision positive et alternative de l’avenir. Le Conseil et l'Institut ont ainsi souhaité rendre hommage aux héros d’aujourd’hui, aux forces vives qui se battent dans leurs associations, leurs villes, leurs entreprises pour réinventer la France. Le mouvement des « révolutionnaires positifs » est en marche.


Réseaux sociaux à l’école : mieux vaut éduquer qu’interdire

"Le Web social est là pour rester" et l'école a son rôle à jouer dans l'apprentissage des bonnes pratiques, constate Audrey Miller, après 15 ans d'expérience du numérique à l'école au Québec. Au delà des aspects négatifs affectant la vie privée qu'il est nécessaire d'expliquer, des usages bénéfiques peuvent être mis en pratique dans le cadre scolaire, à destination des élèves, des professeurs et des parents : "la communication sur les réseaux sociaux nécessite toutes sortes d’apprentissages et le milieu scolaire est assurément un terreau idéal pour cela, en plus de pouvoir profiter de ses avantages pour moderniser les techniques d’enseignement."


L'avenir du livre numérique est sur smartphone, pas sur tablette

Avec l'augmentation de la taille des écrans de smartphones, la lecture se trouve facilitée. Les éditeurs constatent nettement un usage accru de ce type de terminal, au détriment de la tablette, et orientent leurs offres en conséquence. Dans le métro, en transit, pendant une insomnie, un nouveau mode de lecture se développe et s'adapte à notre société numérique.


Nicolas Oppenot

 

Revue du Net #12

Le Ven 10 juil 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
 

5 faits marquants repérés cette semaine du 6 juillet
 

S’exposer plus pour payer moins d’assurance

Avec la compagnie d’assurance américaine Progressive, les adhérents peuvent obtenir une remise de 30% sur leur tarif d’assurance automobile s’ils acceptent de livrer davantage de données sur leur conduite. En Afrique du Sud, la société Discovery pondère sa mutuelle santé en fonction des données personnelles de ses clients relatives à leurs déplacements et leurs habitudes alimentaires. En effet, les compagnies d’assurance peuvent traduire la plupart des actions de leurs clients en données. Et cela, en s’appuyant simplement sur une tendance propre à l’ère des objets connectés, consistant à mesurer volontairement sa propre performance.Camille Gicquel et Pierre Guyot décrivent ce phénomène dans leur ouvrage “Quantified Self : les apprentis sorciers du moi-connecté”. Toutefois, l’analyse des comportements des internautes sur les réseaux sociaux et les plateformes e-commerce suffit à dresser un profil d’assuré avec grande précision. Un constat qui place les GAFA (grands collectionneurs de données) en bonne position pour concurrencer les compagnies d’assurance. D’ailleurs, 50% des consommateurs britanniques (selon Gartner) sont prêts à faire appel à un GAFA pour contracter une assurance.


De la confusion entre le clic et l’attention

On vous a menti ! Saviez-vous que les "top 10" du web captent du clic mais ne captent pas l'attention de vos lecteurs ? Que les articles les plus partagés ne sont pas les plus lus ? En fait c'est même plutôt l'inverse. Plus on passe du temps à lire un article et moins on va le partager !
Cliquer n'est pas forcément s'intéresser et pourtant le web entier est structuré autour du clic roi.
Cet article de Tony Haile revient sur les mythes autour du clic et comment les déconstruire pour changer sa façon d'appréhender son contenu. Excellent préambule à notre dossier sur l’Attention et l’Abondance Informationelle à paraître prochainement.


La société face à la métamorphose numérique


Daniel Kaplan, membre coordinateur du Conseil National du Numérique propose, dans cette vidéo, une lecture des recommandations issues de la récente concertationau prisme de 4 grands principes : 
1 - Le numérique au service du pouvoir d’agir et de l’activation des droits et libertés des individus : “Est-ce que le numérique peut favoriser la prise de pouvoir de chacun sur sa vie ? Eviter le détricotage d’un certain nombre de droits sociaux ou de la consommation qui sont parfois à l’oeuvre dans des formes de l’économie collaborative ?”
2 - Refaire société par les communs : vers une promotion des pratiques collaboratives et de la réciprocité par les politiques publiques.
3 - S’appuyer sur le numérique pour lutter contre les inégalités au travers de l’accès aux services essentiels, y compris l’accessibilité pour les handicapés, les médiations de proximité et l’éducation au sens large.
4 - Interroger le fonctionnement même des services publics essentiels et les coproduire avec les personnes concernées : entre optimisation, réforme et rupture.


Recruté par un algorithme

Une étude de la Harvard Business Review d’avril 2014 estime que le recrutement de candidats à l’embauche a plus de chance d’être efficace s’il est effectué par une machine. Nous serions bons dans l’identification des atouts pour chacun des profils, mais très mauvais dans la pondération de ces données. Aujourd’hui, grâce aux big datas, les techniques d’analyse permettent de tendre vers un recrutement prédictif par la traduction des données déjà disponibles sur les réseaux sociaux. Une méthode qui derrière son aspect de surveillance organisée cache aussi une ouverture vers moins de discrimination du fait de l’usage de nouveaux critères de compétence.


Le numérique va t-il faire évoluer la race humaine ?

Frédéric Charles analyse, dans cet article, les conséquences induites par le numérique sur notre espèce. Partant des considérations de Michel Serres dans “Petite Poucette” et son pouce “augmenté”, il aborde le pouvoir des algorithmes sur nos prises de décision, l’intrusion dans nos vies privées et la surabondance d’information qui trouble notre capacité d’attention. L’impact sur le fonctionnement de notre cerveau (cf les travaux de Nicholas Carr) et nos méthodes d’apprentissage est tel qu’il nous invite à redéfinir nos modes vies en prenant en compte l’extension électronique de nos sens.


Nicolas Oppenot et Sylvain Vaucher

 

Dans Triple C

Inauguration !

Le Mer 08 juil 2015

Inauguration des nouveaux locaux de Triple C / KORDD et Recyclivre

par Isabelle Camus

Triple C

Revue du Net #11

Le Ven 03 juil 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
 

5 faits marquants repérés cette semaine du 29 juin
 

Prof de Lego à Cambridge

L’Université de Cambridge s’apprête à recruter un professeur de Lego qui sera également directeur d’un nouveau centre de recherche sur le jeu dans l’éducation, le développement et l’apprentissage. C’est sous l’impulsion de la Fondation Lego et de son apport financier que ce drôle de corpus voit le jour, en directe ligne avec les objectifs de la fondation qui sont de “construire un futur dans lequel l’apprentissage par le jeu permettra aux enfants d’être plus créatifs, impliqués, et ouverts à la connaissance tout au long de leur vie


L’ordinateur qui apprend à progresser tout seul

Restons dans le jeu, avec le programme DeepMind capable d'apprendre par lui-même. Sa puissance est telle qu’il a réussi à battre un humain à certains jeux vidéo, en apprenant de ses erreurs.
Plus étonnant, ce système d’intelligence artificielle développé par le Georgia Institute of Technology qui, lui, apprend en regardant des vidéos de parties de Super Mario Bros. Il acquiert ainsi la capacité à concevoir de nouveaux tableaux sans intervention humaine : « Une première évaluation de notre système a montré sa capacité à produire des sections de niveaux à la fois jouables et proches de l’original sans aucun codage manuel »


Non, les robots ne piquent pas nos jobs

Un avenir robotisé ? Nous y sommes déjà. Dans l’industrie, dans la logistique, dans le médical, le militaire, dans les labos ou à la maison ... les robots s'installent peu à peu et prennent leurs aises. Ils nous remplacent dans les tâches répétitives mais leur arrivée ne "tuera pas nos jobs, elle les rendra plus intéressants !". C’est également la position de Larry Page, CEO de Google : "Quand nous aurons des ordinateurs qui pourront prendre en charge de plus en plus de jobs, cela changera notre façon d'appréhender le travail. Nous n'échapperons pas à ces évolutions.
À noter que les machines les plus rassurantes ne sont pas celles qui nous ressemblent le plus, de fait "moins elles nous imitent, plus elles nous rassurent".


Le numérique, un remède au chômage des jeunes ?

La demande de développeurs informatiques est en croissance continue. Au dernier trimestre 2014, on comptait une augmentation de 20% du nombre de postes proposés par les entreprises. Avec des méthodes comme celles de Simplon, Ecole 42 ou Web@cadémie, la preuve est faite que des jeunes de tous horizons peuvent accéder aux métiers de la programmation.
Constat qui a conduit le gouvernement à encourager la création de 50 à 60 établissements de ce type pour former 20.000 personnes au code d’ici 3 ans. Ce programme s’inscrit dans le cadre de la Grande Ecole du Numérique : “L’idée est de s’adresser à un public traditionnellement éloigné du numérique et de s’adapter aux besoins du marché. Après avoir passé une formation, un jeune pourra trouver un emploi, compléter sa formation ou même monter son activité.


Internet reste anarchique

Dans cet entretien, Alain Damasio, auteur de science-fiction, se souvient des promesses du web à ses débuts. Fasciné par la quantité de contenus potentiellement accessible, freiné aussi par les lenteurs de son modem criard, il emprunte avec excitation les premiers chemins de traverse dans la pyramide verticale des savoirs. Tout le monde pouvait s’exprimer, la démocratie allait se réveiller ? Rapidement, le “bruit” informationel s’est, en fait, intensifié et l’attention est devenue la ressource rare (cf Yves Citton et notre dossier à paraître prochainement). Sommes-nous définitivement noyés dans la matrice, rivés à notre Onoto (o(bjet) no(made) to(talitaire)), avides de pouvoir mais en réalité dépourvus de toute puissance ? Pas tout à fait : “Internet est encore, en de nombreux sites, blogs, forums, en de nombreuses niches joyeuses, une utopie magnifique où des partages de toute grandeur, de toute beauté sont possibles – et se font chaque minute. L’outil est tellement vaste et polymorphe, tellement fou et varié, que l’anarchie y reste possible. Et elle demeure en grande partie structurelle, tant que la neutralité du net sera préservée. Le web dessine de fait un immense rhizome (et pas un arbre), une architecture éminemment horizontale et libertaire.


Nicolas Oppenot

 

 

Dans Triple C

Collaboration avec Triple C

Le Lun 29 juin 2015

Veilleur depuis plusieurs années, Nicolas a planté ses radars sur le web pour y dénicher les sujets de société débattus par les communautés scientifiques, économiques, numériques et alternatives.

Sa curiosité a été aiguisée dans le monde de la musique dès sa sortie de l’école de commerce de Nancy. Il a, entre autres, accompagné plusieurs artistes dans la production et la promotion de leurs projets.

Avec Triple C, il participe à la veille et au community management pour différents clients et relaye sur les réseaux divers événements « augmentés » avec astuce et espièglerie.


> http://www.triple-c.fr/lequipe/nicolas-veille-que-veille